news-details
Arts et People

Malade d'Alzheimer, il commet un meurtre en famille et ne s'en rappelle pas

En 2020, un Japonais de 88 ans a tué sa petite-fille de 16 ans à coups de couteau. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il n'en a aujourd'hui aucun souvenir. Une affaire à peine croyable. Au Japon, un homme de 88 ans a reconnu avoir assassiné sa petite-fille à coups de couteau mais n'en avoir aucun souvenir, en raison de sa maladie d'Alzheimer. C'est en 2020, dans la ville de Fukui, que le drame s'est produit. Le soir du 9 septembre, une dispute aurait éclaté entre Susumu Tomizawa, alors âgé de 86 ans, et sa petite-fille de 16 ans avec laquelle il vivait, Tomomi. Très alcoolisé, le vieil homme aurait alors saisi un couteau de cuisine de 17 cm et porté plusieurs coups à l'adolescente, retranchée dans sa chambre. Jugé le 31 mai dernier selon CNN, Tomizawa a plaidé non coupable, ses avocats estimant qu'il "était fou à ce moment-là en raison de sa démence et de sa consommation d'alcool". Néanmoins, plusieurs médecins ayant évalué la santé mentale de l'octogénaire ont déclaré que Susumu Tomizawa avait un mobile pour le meurtre de sa petite-fille. "Ses actes étaient réfléchis et cohérents avec son intention de tuer", a notamment souligné le psychiatre Hiroki Nakagawa à la barre. L'homme condamné à 4 ans et demi de réclusion criminelle Bien qu'il n'ait aucun souvenir du drame, Susumu Tomizawa a été condamné à quatre ans et demi de réclusion criminelle. Les juges ont estimé que la perte de mémoire de l'accusé n'altérait pas complètement son jugement. "Après un examen attentif et une consultation avec l'accusé, nous avons pris une décision prudente, a déclaré le juge Yoshinobu Kawamura. Le prévenu était dans un état d'épuisement mental à l'heure du crime et avait des difficultés à juger le bien et le mal et à se dissuader de le commettre, mais il n'était pas dans un état tel qu'il ne pouvait pas s'en empêcher." Au Japon, où la population est la plus vieille du monde, le nombre de crimes commis par des personnes âgées est en constante hausse. "Les prisons du Japon sont pleines de détenus âgés souffrant de démence, souligne Koichi Hamai, expert en justice criminelle et professeur de droit à l'Université Ryukoku de Kyoto.

You can share this post!