MAISONS DE L'HORREUR. Glacière et litière pour chats… L'appartement d'un jeune homme abritait l'inconcevable
En 2017, le Japon a été secoué par une série de crimes très violents. La police a retrouvé neuf cadavres démembrés au domicile d'un jeune homme de 27 ans, surnommé le "tueur de Twitter".
Le tueur de Twitter a sévi dans les rues de Tokyo. En novembre 2017, la police de la capitale japonaise a arrêté Takahiro Shiraishi, un jeune homme de 27 ans. Depuis deux moi, saa maison de la banlieue de la ville s'était transformée en véritable maison de l'horreur dans laquelle se trouvaient neuf cadavres démembrés, huit de femme et un d'homme. Selon les médias, le tueur contactait ses victimes sur les réseaux sociaux où il affirmait vouloir les aider à se suicider. Une fois qu'il les retrouvait, Takahiro Shiraishi les agressait sexuellement avant de les tuer et de découper leurs corps avec une scie. Interrogé par la police, il a avoué avoir démembré les corps de ses victimes, jeté des parties avec les ordures, puis saupoudré de litière pour chat dans le but de dissimuler les preuves.
Au total, 240 morceaux d'os appartenant à neuf personnes, y compris des têtes et des membres, ont été découverts à l'intérieur de glacières et de boîtes à outils dans son appartement. La police a été conduite à Takahiro Shiraishi alors qu'elle enquêtait sur la disparition d'une femme de 23 ans, qui avait tweeté son envie de se suicider. Une autre habitante de Tokyo a réussi à convaincre le jeune homme de venir la rejoindre dans une gare, où les enquêteurs l'attendaient avant de le suivre jusqu'à son domicile situé à Zama, une banlieue au sud-ouest de Tokyo. Takahiro Shiraishi a tout de suite avoué ses crimes à la police, tout en expliquant à que quatre de ses victimes étaient des adolescents et quatre autres avaient environ 20 ans.
A quelle peine a-t-il été condamné ?
Interrogé par les enquêteurs, il a admis avoir violé et tué ses victimes par motivation sexuelle et financière. Il aurait agressé sexuellement ses victimes féminines et accumulé plus de 4.000 dollars en espèces en l'espace de deux mois. Lors de son procès, il a plaidé coupable pour tous les chefs d'accusation devant les yeux des familles de ses victimes. Au tribunal, son avocat avait fait valoir que les femmes tuées étaient suicidaires et qu'elles avaient accepté de laisser son client les assassiner mais le juge n'a pas retenu cette défense. Takahiro Shiraishi a déclaré que, même s'il se sentait mal pour certaines de ses victimes, il avait peu de remords. "S'ils ne m'avaient pas attrapé, a-t-il dit, je ne regretterais rien." La justice japonaise l'a condamné à la peine de mort en 2021.