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Ligue des champions : l'OM à nouveau droit au but face à l'Eintracht Francfort ?

FOOTBALL Les joueurs de l'OM célèbrent le deuxième but de leur équipe lors du match contre le Sporting Lisbonne au Stade Vélodrome, le 4 octobre 2022. Relancé par ses deux succès face au Sporting Portugal, l'OM est en position de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, peut-être dès mercredi en cas de succès à Francfort. Mais les difficultés offensives actuelles du club olympien sont un vrai motif d'inquiétude. Jamais deux sans trois pour l'Olympique de Marseille ? Relancé par ses deux succès lors des deux derniers matches face au Sporting Portugal, le club olympien pourrait se qualifier en huitièmes de finale de la Ligue des champions dès mercredi 26 octobre en cas de victoire face à l'Eintracht Francfort. "En Ligue des Champions, on a relevé la tête. C'était très compliqué après deux défaites, mais maintenant, on a notre destin en mains. On ira à Francfort pour jouer notre foot, gagner et se qualifier. Moi je joue au foot pour gagner, pas pour défendre et faire match nul", assurait la semaine dernière le milieu de terrain marseillais Jordan Veretout. Un succès mercredi soir à Francfort serait effectivement un formidable résultat pour l'OM, puisque couplé à une victoire de Tottenham contre le Sporting, il serait synonyme de qualification pour la phase à élimination directe. Problème : depuis les déclarations de Veretout, l'OM a enchaîné une troisième défaite consécutive en championnat (0-1 face à Lens) au bout d'un match de très bonne qualité mais marqué par une impuissance offensive récurrente et rédhibitoire. Sur ses trois matches perdus en L1, l'OM n'a en effet marqué qu'un seul but, inscrit sur penalty par Payet contre Ajaccio. Samedi contre Lens, les Marseillais ont touché pas moins de 43 ballons dans la surface adverse, pour seulement quatre tirs. Et après 12 journées de championnat, l'équipe d'Igor Tudor n'est que la 9e meilleure attaque. "Avec un peu de réussite, ça tournera en notre faveur" "C'est un manque de réussite. Quand on voit le nombre de frappes qu'on fait, et il y a toujours un pied en face... Eux, ils font une frappe, contrée aussi, mais ça fait but", a relativisé après le match le piston droit Jonathan Clauss. "On n'est pas récompensés mais ce qu'on fait est cohérent. Avec un peu de réussite, ça tournera en notre faveur. On va vite évacuer cette déception et repartir de l'avant parce qu'on a quelque chose de grand à aller chercher", a ajouté le piston olympien, tourné vers le match de Francfort. Mais les difficultés offensives marseillaises restent préoccupantes à l'heure de retrouver les Allemands, vainqueurs à l'aller au Vélodrome (0-1) et qui se sont imposés quatre fois sur cinq en Bundesliga depuis ce match. Les raisons de la disette sont plurielles et vont de la maladresse des uns à certains choix tactiques de Tudor, en passant par les conséquences d'un mercato d'été très animé. Alors que les hésitations de quelques joueurs dans la surface adverse font parfois regretter l'absence d'avant-centre, certains se souviennent des départs estivaux d'Arkadiusz Milik et Cédric Bakambu, deux vrais n°9, parfois chahutés par le public marseillais mais expérimentés et adroits. Alexis Sanches et Amine Harit bien seuls sur le front de l'attaque Le Colombien Luis Suarez, qui a fait le chemin inverse et est arrivé au mois d'août à la Commanderie, a de son côté totalement disparu des radars, avec à peine plus d'une demi-heure de jeu lors des cinq derniers matchs, contre Ajaccio. Chouchou du Vélodrome, Bamba Dieng l'a semble-t-il dépassé dans la hiérarchie offensive de Tudor, mais alors que la direction du club voulait s'en séparer cet été et qu'il n'est pas qualifié en C1, il semble encore loin de son meilleur niveau et a fait une entrée épouvantable contre Lens. Au bout du compte, le seul attaquant fiable de l'OM est Alexis Sanchez, qui se retrouve à abattre une tâche monumentale entre pressing, orientation du jeu, appels de balle et travail de sape sur la défense adverse. Le Chilien marque pourtant (6 buts en 13 matchs), mais il semble bien peu épaulé, avec le seul Amine Harit comme élément réellement offensif à ses côtés, en plus du milieu à tout faire Matteo Guendouzi. Samedi, Tudor a assuré que son équipe gagnerait "presque tous ses matches" si elle jouait à chaque fois comme contre Lens. Le technicien croate ne semble donc pas disposé à changer ses plans et c'est à sa manière qu'il veut voir l'OM aller droit au but. Avec AFP

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