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"Les pneus de ma voiture s'en souviennent" : embarrassé par l'enquête de Mediapart, Fabien Roussel se défend

Visé par une enquête de Mediapart qui l'accuse d'emploi fictif, Fabien Roussel s'est défendu sur Europe 1, lundi 21 février. Et le candidat communiste à la présidentielle affirme détenir les preuves de son innocence. Une nouvelle affaire d'emploi fictif quelques mois des présidentielles ? Cinq ans après l'affaire Pénélope Fillon, voilà que Mediapart a publié, dimanche 20 février, une enquête qui pointe du doigt un soupçon d'emploi fictif de la part de Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français (PCF) à la présidentielle, qui aurait occupé un poste d'assistant parlementaire rémunéré par un député du Nord, de 2009 à 2014. Bien déterminé à se défendre à quelques mois du scrutin, le secrétaire national du parti a assuré détenir les documents nécessaires pour prouver son innocence, tandis que Mediapart le dépeint comme un parlementaire "fantôme", dont aucune trace du travail effectué auprès d'un parlementaire, Jean-Jacques Candelier, n'aurait été retrouvée. "Mon travail figure sur mon site internet depuis quelques mois, depuis que je suis candidat, en toute transparence", a-t-il ainsi assuré au micro d'Europe 1, lundi 21 février, assurant qu'il n'y a "aucune révélation là-dessus". "Mon travail est dans tous les discours, les questions écrites, les combats, les lois menées par Jean-Jacques Candelier (...). J'ai été avec lui pour suivre des conflits dans le Douaisis, la gare fret de Somain", a ainsi assuré Fabien Roussel, qui précise détenir "les documents du travail [qu'il a] fait avec lui". "Les pneus de ma voiture s'en souviennent tellement j'ai roulé, tellement j'étais présent", a-t-il assuré, ajoutant pourquoi il n'a pas donné ces informations à Mediapart : "Ils m'ont demandé des SMS d'il y a dix ans, je ne les ai plus, des mails datant de cette époque, je ne les ai pas". Fabien Roussel : "Je me suis dit sereinement, 'c'est le jeu'" S'il salue le travail des "journalistes enquêteurs" du média fondé par Edwy Plenel, qui a récemment été attaqué par Gérard Darmon, Fabien Roussel a par ailleurs tenu à clarifier la provenance de ces soupçons d'emploi fictif. "Ils ont interrogé des gens qui sont en guerre contre moi", a-t-il assuré sur Europe 1, sans dévoiler de noms. "Les journalistes font leur boulot et je respecte ce travail là. À un mois du premier tour, je me suis dit sereinement, 'c'est le jeu'", a-t-il affirmé, réfutant tout "sous-entendu" au cours de cette interview d'une attaque qui proviendrait des équipes de Jean-Luc Mélenchon. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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