L'incendie dans le Var sous une surveillance renforcée de 400 pompiers
Les pompiers du Var à l'œuvre face à l'incendie le 17 août, veille du jour où le sinistre s'est déclaré.
Le violent incendie qui a fait deux victimes et brûlé des milliers d’hectares de forêt dans le Var ne progresse plus. Mais il n’est toujours pas maîtrisé. Quelque 400 pompiers le surveillaient de près, lundi, sur la Côte d'Azur, car les risques de reprise sont toujours présents.
"Nous ne sommes pas à l'abri de reprises, d'autant que le vent va se renforcer dans l'après-midi", a indiqué le capitaine Olivier Pecot. Lundi 23 août, de nombreux massifs du pourtour méditerranéen français sont placés en vigilance rouge incendie en raison du vent.
Le feu violent, qui a coûté la vie à deux personnes, brûlé plus de 7 000 hectares de forêt et entraîné l'évacuation de milliers de personnes dans l'arrière-pays de Saint-Tropez depuis une semaine, a été déclaré "fixé" vendredi. Ce terme utilisé par les pompiers signifie que le feu ne progresse plus mais que les flammes peuvent reprendre. Plusieurs reprises, finalement maîtrisées, ont d'ailleurs été signalées depuis sur cet incendie, le plus gros de France cette année.
La prochaine étape qu'espèrent atteindre les pompiers est de voir le feu "maîtrisé", c'est-à-dire sans reprise de flammes. "En revanche, même une fois qu'il sera maîtrisé, il nous faudra au moins une semaine avant de le déclarer éteint, c'est-à-dire sans braises, en raison de son ampleur", a ajouté le capitaine Pecot.
Samedi, dans une zone proche de ce feu, un homme de 56 ans a été interpellé alors qu'il avait "mis volontairement le feu à une parcelle de forêt", a indiqué le parquet de Draguignan. Les pompiers ont rapidement pu éteindre ce sinistre. Il doit être présenté, lundi, à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen pour incendie volontaire.
Plusieurs pays méditerranéens ont été frappés cet été par de graves incendies, d'Israël au Maroc, en passant par la Grèce et l'Algérie.