Karine Torchi : retour sur cette terrible affaire de baby-sitter qui haïssait les enfants jusqu'à la mort
Tandis qu'elle fait l'objet d'un épisode spécial de Crimes magazine sur NRJ12, lundi 15 novembre, retour sur l'affaire Karine Torchi, cette baby-sitter qui détestait les enfants au point de les avoir blessés, mais aussi pour certains, assassinés.
"Je ne nie pas les faits qu'on me reproche mais je ne me souviens pas. Je ne peux pas vous expliquer." En septembre 2011, après plusieurs jours de procès, Karine Torchi était condamnée à trente ans de réclusion pour l'assassinat de la petite Samya. Âgée de 2 ans, la petite fille avait été jetée du 6ème étage d'un appartement de Belley, dans l'Ain. Si elle a juré à son amie, et mère de l'enfant, ne pas être à l'origine de ce drame, Karine Torchi a finalement reconnu son geste, qu'elle a assuré ne pas pouvoir expliquer lors de son procès, que retrace un épisode de Crimes sur NRJ12, lundi 15 novembre. Mais force est de constater que Samya n'était probablement pas sa première petite victime.
Autrice de "gestes mortifères", Karine Torchi a été durant son procès soupçonnée d'avoir, en 1987, brûlé dans le dos avec un fer à repasser Matthieu, 7 ans, un garçonnet handicapé, mais aussi Alexandre, 5 ans, victime d'une fracture du col du fémur après avoir été "poussé par la fenêtre" en 1989. C'est sous sa garde que le petit garçon a été blessé, alors qu'elle était sa baby-sitter adolescente. "Cette femme s'est construite sur la détestation de l'enfant. La Torchi veut être au centre des attentions qu'elle estime n'avoir pas eues, elle tue par jalousie ces enfants qui en ont", avait lors de son procès déclaré l'avocat général en charge de l'affaire.
Karine Torchi, accusée également d'avoir empoisonné son neveu
Si elle a été condamnée pour le meurtre de Samya, Karine Torchi l'a également été pour avoir empoisonné son neveu de moins d'un an, à qui elle aurait fait une injection d'insuline alors que sa soeur Brigitte, et mère de l'enfant, était partie faire des courses. Qualifiée de "menteuse, manipulatrice et voleuse" par ses proches lors de son procès, comme le rapportait Le Parisien à l'époque, il se trouve que cette mère de famille de trois enfants ne s'en est toutefois jamais prise à eux. Toutefois, elle n'a pas hésité à accuser son fils alors âgé de 5 ans, Florian, d'avoir administré l'insuline avec son stylo, elle qui souffrait alors de diabète.
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