Justice : des délais judiciaires trop longs ?
Alors que le budget accordé à la justice devrait augmenter, la lenteur des jugements en France se fait remarquer dans les tribunaux, avec des affaires jugées très tardivement.Et si la justice française était trop lente ? Au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), de nombreux cas de lenteur judiciaire existent. Une femme, victime de violences conjugales, a attendu près de deux ans avant que son affaire soit jugée. Alors que certaines affaires sont laissées en suspens durant un long moment, d'autres sont gérées à la va-vite. "Les audiences correctionnelles se finissent parfois après minuit, avec des magistrats qui sont épuisés et qui n'écoutent rien", explique maître Mathilde Guéry, avocate au barreau de Paris.41,5 mois pour traiter une affaire criminelleEn France, le délai de traitement moyen d'une affaire criminelle est d'environ 41,5 mois, ce qui équivaut à trois ans et demi. Le budget accordé à la justice sera augmenté de 660 millions d'euros en 2022. Près de la moitié de cette somme sera accordé au système pénitencier. "Ce budget n'est pas du tout consacré à l'augmentation des effectifs", explique Sarah Massoud, secrétaire nationale du syndicat de la magistrature.
Et si la justice française était trop lente ? Au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), de nombreux cas de lenteur judiciaire existent. Une femme, victime de violences conjugales, a attendu près de deux ans avant que son affaire soit jugée. Alors que certaines affaires sont laissées en suspens durant un long moment, d'autres sont gérées à la va-vite. "Les audiences correctionnelles se finissent parfois après minuit, avec des magistrats qui sont épuisés et qui n'écoutent rien", explique maître Mathilde Guéry, avocate au barreau de Paris.
41,5 mois pour traiter une affaire criminelle
En France, le délai de traitement moyen d'une affaire criminelle est d'environ 41,5 mois, ce qui équivaut à trois ans et demi. Le budget accordé à la justice sera augmenté de 660 millions d'euros en 2022. Près de la moitié de cette somme sera accordé au système pénitencier. "Ce budget n'est pas du tout consacré à l'augmentation des effectifs", explique Sarah Massoud, secrétaire nationale du syndicat de la magistrature.