Juliette Gréco : petite retraite, amis absents… Sa petite-fille lève le voile sur sa fin de vie difficile
Interviewée par Gala, ce jeudi 23 septembre, Julie-Amour Rossini, la petite-fille de Juliette Gréco, a évoqué les derniers instants de la star, qui n'avait pas beaucoup d'argent, a été abandonnée par certains amis, mais qui était toujours autant passionnée par la musique.
Voilà déjà un an que Juliette Gréco a rendu son dernier souffle, à l'âge de 93 ans. À l'occasion de ce triste anniversaire, sa petite-fillea accordé une interview au magazine Gala, dans le numéro publié ce jeudi 23 septembre. Julie-Amour Rossini a notamment évoqué, avec tendresse, sa grand-mère, qui a conservé son sourire jusqu'au dernier moment. "Elle ne se plaignait jamais. Elle a pu garder son train de vie, malgré des difficultés financières", a-t-elle expliqué.
En effet, malgré sa carrière impressionnante dans la chanson et au cinéma, Juliette Gréco n'était pas très riche. "Elle ne touchait rien", a souligné sa petite-fille, qui faisait ainsi référence au fait que la chanteuse était seulement interprète et non pas compositrice. Elle n'obtenait donc pas les royalties versés grâce à ses morceaux. De plus, elle n'était pas vraiment économe, comme l'a déclaré Julie-Amour Rossini auprès de nos confrères : "Elle n'avait rien mis de côté et disposait d'une petite retraite." Quoi qu'il en soit, la fille de Laurence-Marie Lemaire était présente au quotidien pour elle, afin de lui rendre la vie plus facile : "Je me suis battue pour qu'elle ne souffre pas." Heureusement d'ailleurs puisque tous ses amis n'étaient pas tous là pour elle. "Ses amis vraiment proches ont été présents", a-t-elle confié, en précisant qu'à contrario, "dans ce métier, on ne supporte pas la fin de vie des gens connus".
Une artiste qui n'a jamais pu dire au revoir à ses fans
"Oui, elle était amoindrie, oui, elle économisait sa parole, mais elle avait gardé son libre-arbitre et son sens de l'humour", a développé Julie-Amour Rossini, fière de la personne qu'était sa grand-mère. Même si elle était souvent là pour Juliette Gréco, sa petite-fille n'osait pas vraiment parler du tournant qu'a pris sa carrière en 2016. Pour rappel, après avoir été victime d'un AVC, elle avait arrêté de se produire en concert, quitte à ne pas pouvoir profiter une dernière fois de son public. "C'était douloureux, mais je ne lui en ai jamais parlé. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie", a-t-elle lancé, tout en révélant que Juliette Gréco n'avait jamais perdu la passion de la musique : "Elle chantait dans son salon à Ramatuelle, où elle a fini ses jours. Elle s'y sentait bien, c'était son havre de paix."
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