Johnny Hallyday : cet ami méconnu qui a couvert plus d'une fois de scabreuses affaires
Si l'entourage de Johnny Hallyday est bien connu du public aujourd'hui, il y a un homme qui a longtemps travaillé dans l'ombre du Taulier : Marc Francelet. Officiellement agent du chanteur, il était aussi son homme de main en cas de scandale.
Si l'on connait les agents artistiques de Johnny Hallyday, il y a une personnalité de l'ombre qui l'aidait sur un tout autre plan : le scandale. Pour cacher à la presse ses déboires, le chanteur avait pour habitude d'appeler un certain Marc Francelet à la rescousse. Ancien journaliste de Paris Match, ancien directeur de la rédaction de VSD, il connaissait les rouages de la presse, passant ainsi d'informateur, échotier, à véritable tombe lorsqu'il s'agit de se taire sur les agissements, passages à vide, et autres esclandres. Notamment celles de Johnny Hallyday, dont il est resté proche jusqu'à la publication d'une enquête du Point sur les montages financiers d'André Boudou et du chanteur.
Pourtant, Marc Francelet peut se vanter d'avoir évité bien des scandales à Johnny Hallyday. "Alibi, confident, il le relève, le couche, se mêle de tout pour tout arranger", rapporte Paris Match, en kiosque mercredi 12 mai. Au printemps 2003 par exemple, alors qu'il fêtait ses 60 ans, Johnny Hallyday est accusé par Marie-Christine Vo, une hôtesse sur un yatch qu'il a loué, de viol. Une plainte est déposée pour ces faits qui remonteraient à 2001. Convoqué comme témoin assisté, le chanteur ressortira libre de toutes charges, et ce parce que Marc Francelet lui a évité la prison.
Cette fois où Johnny Hallyday a "fait le con avec un colt"
Quelques années plus tôt déjà, le journaliste avait été prêt à bondir quand des photos de Johnny Hallyday, nu dans sa ville de Saint-Tropez entouré de filles de joie, avaient été retrouvées et saisies par la police. Il s'était même déplacé à la brigade de répression du proxénétisme pour plaider "une passade amoureuse non tarifée", lorsqu'en arrivant un "ordre de très haut" l'avait déjà devancé dans sa démarche et balayé l'affaire. Ou encore cette fois où, après une violente dispute avec Laeticia Hallyday, le chanteur avait appelé son ami, lui confiant avoir "fait le con avec un colt". "Sur l'instant j'ai cru qu'il avait buté quelqu'un", témoigne Marc Francelet. Aucun mort alors, mais un Johnny Hallyday "errant comme un zombie" qu'il a apaisé avant de lui "confisquer le flingue" et de rentrer chez lui. Un ami de l'ombre a qu'il a fini par sommer d'aller "au diable", après la révélation d'une affaire qui n'avait pas été évitée.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités