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Arts et People

Jean-Paul Belmondo : Alain Delon, très applaudi, crée la surprise à ses obsèques

Alain Delon a assisté aux obsèques de Jean-Paul Belmondo, ce vendredi 10 septembre en l'église de Saint-Germain-des-Près à Paris. Alain Delon ne pouvait vraiment pas louper les obsèques de son ami, Jean-Paul Belmondo. Absent surprise lors de l'hommage national qui a eu lieu ce jeudi 9 septembre aux Invalides, Alain Delon était, bel et bien, présent, ce vendredi 10 septembre en l'église de Saint-Germain-des-Près pour les obsèques de l'acteur. Aidé d'une canne pour marcher et accompagné par son fils Anthony, la star du cinéma français, très affaibli ces dernières semaines, est venue dire adieu à celui qui était son ami à la ville et son rival à l'écran. Quelques heures après l'annonce de la mort de Jean-Paul Belmondo, Alain Delon avait fait part de son immense tristesse sur l'antenne d'Europe 1. "C'est un ami que je perds, un confrère. Cela faisait 60 ans que l'on se connaissait, que l'on travaillait ensemble. Je suis bouleversé. Il a été extraordinaire dans tout, avec une force comique exceptionnelle et un physique irremplaçable. Ça fait un mal fou, mais son image restera dans nos cœurs, c'est le principal", confiait l'acteur français qui avait collaboré avec Jean-Paul Belmondo dans plusieurs films comme Borsalino ou 1 chance sur 2. Jean-Paul Belmondo et Alain Delon : une dernière rencontre en juin dernier C'est le 15 juin dernier qu'Alain Delon et Jean-Paul Belmondo se sont vus pour la dernière fois. Le journaliste Cyril Viguier, proche des deux légendes du cinéma français, s'est confié sur cette rencontre dans les colonnes de Paris Match. "Le 15 juin, chez Paul, Quai d'Orsay, j'ai assisté à leur dernier rendez-vous. Ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps. Dans ce grand appartement qui donnait sur la Seine, ce fut joyeux et drôle. Alain est entré dans le salon en criant : 'Dis moi, j'ai envoyé à ton agent le contrat pour Borsalino 3. Dépêche-toi de te remettre, on tourne en septembre'. Ils s'amusaient comme des enfants. Souvent il prenait la main de son ami et souvent Jean-Paul agrippait son bras. Entre eux, la tendresse passait aussi par le regard, beaucoup de rires et une certaine idée de la loyauté", confie le journaliste. Plus d'informations à venir Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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