Jean Castex : sa venue à Toulouse empêche une femme de dire un dernier adieu à sa mère mourante
Alors qu'il s'est rendu samedi 25 septembre en visite à Toulouse, Jean Castex a sans le vouloir empêché une femme de faire ses adieux à sa mère malade. Et ce à cause de l'important dispositif de sécurité déployé.
La venue de Jean Castex à Toulouse a eu quelques conséquences malheureuses. Samedi 25 septembre, le Premier ministre était en déplacement dans la Ville rose pour échanger sur l'avenir de l'Europe. Un déplacement qui a poussé la ville à s'organiser, et déployer un important dispositif de sécurité afin de faciliter ses déplacements, et également éviter "de possibles troubles à l'ordre public". Pour cela, le pont Saint-Pierre a été temporairement fermé à la circulation des véhicules et des piétons, entraînant les riverains à s'organiser autrement pour passer de la rive droite à la rive gauche, et inversement. Comme Michelle, qui a été empêchée de se rendre à temps à l'hôpital pour dire au revoir à sa mère mourante.
Comme le rapporte La Dépêche, la septuagénaire n'a ainsi pas pu faire ses adieux à sa mère, en soins palliatifs depuis six jours à l'hôpital Joseph-Ducuing. Les médecins l'avaient appelée en urgence quelques heures plus tôt, lui rapportant que sa mère âgée de 92 ans était en train de vivre ses derniers instants et que les heures lui étaient comptées. Obligée de prendre le bus et de faire un détour pour se rendre à l'hôpital, malgré les demandes répétées aux forces de l'ordre pour faire une exception sur le barrage de police lorsqu'elle s'est présentée à eux à pieds, Michelle est arrivée quinze minutes après le décès de sa mère, sans lui avoir fait ses adieux.
Un "événement malheureux" qui aurait pu être évité
Un épisode malheureux causé bien malgré lui par Jean Castex, qui s'est montré un brin paternaliste à l'égard d'Olivier Véran, et qui aurait pu être évité si au dernier moment, la préfecture de Haute-Garonne n'avait pas instauré la fermeture du pont Saint-Pierre. "Les adaptations de posture par les forces de l'ordre en fonction de l'évolution de la situation sur le moment, bien qu'habituelles, ont conduit à cet événement personnel malheureux que nous déplorons sincèrement", a ainsi fait savoir la préfecture à La Dépêche.
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