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Arts et People

"Je n'ai pas peur" : les confidences émouvantes de Marie-Christine Barrault sur la mort

À partir du 28 janvier 2022, Marie-Christine Barrault incarnera une femme prête à quitter le monde des vivants dans la pièce Une mort dans la famille. Pour l'occasion, l'actrice a accepté de se confier sur la mort. Des confidences bouleversantes... À partir du 28 janvier 2022, Marie-Christine Barrault se produira sur la scène du théâtre de l'Odéon-Ateliers Berthier. Dans la pièce Une mort dans la famille, d'Alexandre Zeldin, l'actrice incarnera Marguerite, une femme de 84 ans qui s'apprête à quitter le monde des vivants. Interrogée sur son personnage, la star a confié dans un entretien accordé à Paris Match : "Pour moi, c'est vraiment un rôle de composition, dans la mesure où j'ai dix ans de moins et que je porte en moi une énergie folle. En revanche, ses préoccupations me parlent : la fin de vie et l'approche de la mort sont des questions fondamentales pour moi. Je suis effarée de constater que les gens de ma génération occultent complètement cette notion. Je n'ai pas peur de la mort. Au contraire, je la vois comme une manière de terminer glorieusement l'existence." En toute transparence, Marie-Christine Barrault a révélé : "Je suis encore obsédée par l'histoire de ma grand-mère, la mère de mon père et de mon oncle Jean-Louis Barrault, décédée dans ses bras. Ses derniers mots ont été : 'Si tu savais, c'est merveilleux...' Moi, je voudrais vraiment mourir en étant capable de vivre mon dernier instant, comme un point final qui donne un sens à tout ce que j'ai vécu avant. Bon, après, si je me fais écraser par un autobus, je risque de ne pas avoir le temps d'y penser." Alors que soigner sa sortie est important pour elle, c'est avec émotion que l'actrice a dévoilé : "J'ai perdu mon père à l'âge de 14 ans. J'avais 8 ans quand il est tombé malade et je l'ai vu devenir un cadavre vivant pendant six ans. Quand il est décédé, ma mère m'a juste dit : 'L'enterrement a lieu jeudi.' Elle n'a pas pris cinq minutes pour me demander si j'avais du chagrin..." Marie-Christine Barrault : "Cela m'obsède, mais ne m'angoisse pas" Une semaine plus tôt, c'est dans les colonnes du Monde que la veuve de Roger Vadim s'était remémorée la mort de son père. "Mon réflexe, après une nuit de sanglots, a été de me précipiter à mon collège, où je suis tombée dans les bras de ma professeure de maths, une religieuse d'une extrême bienveillance. C'est la première personne avec qui j'ai pu parler de ce décès et du mystère de la mort qui me cueillait par surprise et ne m'a d'ailleurs plus quittée. Pourquoi la mort ? Comment la mort ? Jusqu'où la mort ?", avait-elle confié avant d'ajouter : "Encore aujourd'hui, je reste d'une curiosité folle sur ce sujet. Il m'obsède, mais ne m'angoisse pas. Car la religieuse, ce matin de novembre 1958, m'a fait cadeau d'une réflexion qui est devenue MA phrase : Les vivants ferment les yeux des morts. Les morts ouvrent les yeux des vivants." Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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