“J'ai dit “maigre”, pas “n*gre” : Laurent Ruquier se reprend sur un jeu de mot douteux
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“J'ai dit “maigre”, pas “n*gre” : Laurent Ruquier se reprend sur un jeu de mot douteux Lors de l'introduction des Grosses Têtes, Laurent Ruquier a introduit Bernard Mabille avec un jeu de mot douteux, qu'il n'a pas tardé à reprendre quelques secondes plus tard.
Lors de l'introduction des Grosses Têtes, Laurent Ruquier a introduit Bernard Mabille avec un jeu de mot douteux, qu'il n'a pas tardé à reprendre quelques secondes plus tard.
Laurent Ruquier commence toujours son programme de la même manière. Pendant que chante le générique des Grosses Têtes, il présente chacun de ses invités par une phrase (parfois faussement) descriptive, ou très moqueuse. Exemples non exhaustifs de ce mardi 2 novembre : "Une grosse tête qui étale sa rillette au Mans et sa culture à Paris", pour introduire Steevy Boulay ou encore "un chanteur d'occasion et à la moindre occasion" pour décrire Christophe Beaugrand.
Si l'humour gras, le second degré et les taquineries sont quotidiennement au programme des Grosses Têtes, il semblerait que Laurent Ruquier se soit introduit sur un terrain glissant. Après avoir présenté presque l'intégralité de son équipe, dont l'ancien candidat deLoft Story et la journaliste autrice de"Merci pour ce moment", Laurent Ruquier introduit Bernard Mabille avec un jeu de mot douteux : "Une grosse tête dont la rumeur dit qu'il utiliserait un maigre pour écrire", annonce l'animateur sous les rires gras de ses chroniqueurs.
Les Grosses Têtes déjà épinglés pour des propos discriminants
Bernard Mabille s'amuse des jeux de mots de Laurent Ruquier : "Vous êtes content de vous hein ? Ça demande des heures pour trouver un truc comme ça. Un maigre quoi", lance l'humoriste, comprenant le parrallèle entre son poids, et le terme anciennement utilisé pour définir une plume de l'ombre, qui écrit pour quelqu'un d'autre. L'hôte du plateau des Grosses Têtes répond à son interlocuteur en prenant bien soin d'éclairer son jeu de mot "oui un maigre, j'ai pas dit un n*gre", se justifie-t-il. Le précédent terme, utilisé dès le 18ème siècle, pour décrire la fonction d'un écrivain fantôme, a été officiellement banni en 2017 pour laisser sa place à d'autres termes comme prête-plume ou écrivain fantôme.
En 2019, un choniqueur avait déjà été repris pour une imitation douteuse de Aya Nakamura. En décembre 2021, l'AJL (Association des Journalistes LGBTQI+) avait dressé une étude sur les propos discriminants au sein de l'émission. L'association avait relevé "159 propos sexistes, 66 déclarations homophobes et transphobes, 51 déclarations racistes, 29 déclarations grossophobes" dans l'émission diffusée sur RTL
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