Incendies : des pistes criminelles pour plusieurs feux
La piste criminelle est privilégiée pour les incendies qui ont sévi en début de semaine dans l'Hérault. Jeudi 28 juillet, un homme est actuellement en garde à vue. Il s'agit d'un pompier volontaire. Son profil interpelle.
Derrière les murs de flammes en Ardèche et dans l’Hérault, c’est le spectre de la criminalité qui ressort et des pyromanes. Les enquêteurs sont persuadés que les deux feux ont été causés par des humains. À Gignac (Hérault), une enquête a été ouverte et un homme a été interpellé. Il a été repéré sur huit départs de feu ces dernières semaines. D’abord, à Saint-Privat (Hérault) le 26 mai dernier, puis ces derniers jours à Saint-Jean-de-la-Blaquière (Hérault), situé à 20 km du feu de Gignac. Son profil interroge : 36 ans, habitant du secteur, il est aussi sapeur-pompier volontaire, chargé de la surveillance des forêts.
Une progression et des riverains en colère
Cela fait réagir la profession. "Cela salit le travail des 250 000 sapeurs-pompiers de France. Cela salit le travail des 650 pompiers qui ont travaillé toute la nuit pour éteindre cet incendie qui a fait plus de 1 000 hectares", estime le Général Éric Flores, chef du Sdis de l’Hérault. Les réactions sont similaires dans les rues de Gignac. "Je ne sais pas si les gens ont conscience des conséquences que cela peut avoir : les vies humaines, la faune, la flore", s'interroge un homme. En Ardèche, plusieurs gardes à vue sont en cours, selon le Parquet. Parmi eux, un homme arrêté près d’un départ de feu.