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Arts et People

Hérault : un calvaire… Elle reçoit des amendes par dizaines pour une déprimante raison

Victime d'une usurpation d'identité, un jeune étudiante de Montpellier, prénommée Léa, reçoit des dizaines d'amendes en provenance de la SNCF depuis le début de l'année. Une situation intenable, comme elle l'a expliqué au quotidien local Midi Libre. Le quotidien de Léa, une jeune étudiante résidant à Montpellier, est devenu un vrai calvaire depuis le début de l'année 2022. Tout a débuté lorsqu'elle fut victime d'une usurpation d'identité. La personne possèdant son nom s'en sert pour voyager de manière frauduleuse au sein des trains de la SNCF. À l'heure actuelle, Léa a reçu un total de 35 amendes en provenance de l'entreprise ferroviaire chez elle, pour un montant total de 6.000 euros à régler. "Cette personne utilise mon identité pour voyager sans payer en train dans le sud de la France, essentiellement", a expliqué la victime dans les colonnes du quotidien local Midi Libre, dimanche 25 décembre 2022. Les trajets parcourus par la personne se faisant passer pour l'étudiante sont "assez proches" de ceux que Léa effectue elle-même régulièrement. "C'est pour cela que je pense que c'est une personne qui doit, d'une manière ou d'une autre, faire partie de mon entourage, même éloigné", a indiqué la jeune étudiante au journal régional. Étant donné que l'usurpatrice donne le nom de Léa à chaque fois qu'elle se fait contrôler sans billet dans les trains de la SNCF, les amendes sont directement envoyées à son adresse. "À ce jour, en cumulant toutes les contraventions, le Trésor public me réclame la somme de 6000 euros. Depuis le 1er juillet 2022, j'ai reçu à mon adresse personnelle 35 amendes à 144 euros qui sont, à chaque fois, majorées à 300 euros. C'est intenable !", a-t-elle précisé. Usurpation d'identité : la SNCF affirme s'être saisie du problème de la jeune étudiante Jusqu'à présent, la situation de Léa n'a pas évolué, alors que la jeune étudiante a pourtant déposé deux plaintes, mais aussi envoyé une lettre au procureur de la République, et une autre au médiateur de la SNCF. Pour l'instant, la victime n'a pas eu à régler le montant des amendes qui lui ont été injustement adressées car, "les dates auxquelles les contraventions ont été dressées correspondaient à des périodes durant lesquelles (elle était) en cours ou bien en stage". Léa demande maintenant à ce que des mesures soient prises pour empêcher son usurpatrice de frauder à nouveau en son nom. De son côté, la SNCF a affirmé auprès de Midi Libre "se saisir du problème et mettre en œuvre des actions pour résoudre le problème, aussi rapidement que possible".

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