Guerre en Ukraine : vif accrochage entre Patrick Cohen et Gabriel Attal dans C à vous
Lundi 7 mars 2022, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, était l'invité de C à vous. Il a été interrogé par Patrick Cohen sur la guerre en Ukraine. Le ton est monté entre les deux hommes alors qu'ils ne semblaient pas être d'accord.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, avait un seul objectif en se rendant sur le plateau de C à vous, lundi 7 mars 2022 : défendre la position de la France concernant la guerre en Ukraine. Alors que la Russie continue d'avancer progressivement en Ukraine, Emmanuel Macron garde un lien avec Vladimir Poutine. Il espère le convaincre d'arrêter ce conflit. Pour faire pression sur le président russe, la France et de nombreux autres pays, ont choisi des sanctions économiques à son encontre. Patrick Cohen a voulu avoir l'avis de Gabriel Attal sur le comportement de l'Union européenne face à Moscou.
"La dissuasion nucléaire et sa logique de l'équilibre de la terreur, on l'entend, ont été présentés comme une garantie de paix, une assurance de non-agression, on découvre aujourd'hui qu'elle peut être tout le contraire pour celui qui la détient, une terreur unilatérale et un permis de tuer", a précisé le journaliste. L'occasion, pour Anne-Elisabeth Lemoine de rebondir : "En se contentant de fournir des armes, un soutien logistique, l'Europe donne-t-elle un permis de tuer à Vladimir Poutine ?"
Gabriel Attal n'était pas d'accord avec Patrick Cohen
"Je crois que personne ne veut une extension du conflit, qu'il s'étende à d'autres pays, qu'il entraîne plus de dégâts, plus de morts. Est-ce-que ça veut dire qu'on accepte le conflit ? La réponse est non", a répondu Gabriel Attal. Seulement pour Patrick Cohen, de telles sanctions n'arreteront pas Vladimir Poutine. Une position qui semblait agacer le porte-parole du gouvernement. "Si on part de ce principe-là, à ce moment-là on ne fait rien". "Non je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le faire", a rétorqueé le journaliste. "Je sais bien que vous ne dites pas ça. Mais je crois que ce qu'a montré l'Union européenne, c'est sa capacité à se mettre d'accord sur des sanctions historiques", a encore assuré l'homme politique.
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