Gabriel Attal : le petit coup de tonnerre du porte-parole du gouvernement pendant sa conférence de presse
Gabriel Attal a donné une conférence de presse ce mercredi 24 mars. Durant celle-ci, il a évoqué la possibilité que d'autres départements subissent des mesures renforcées.
De nouveaux départements vont-ils bientôt être confinés ? Ce mercredi 24 mars, Gabriel Attal a donné une conférence de presse durant laquelle il a mentionné l'avancée de l'épidémie de Covid-19. Dès le début, le porte-parole du gouvernement a souhaité être transparent : "La situation épidémie reste inquiétante", a-t-il déclaré. Il est ensuite revenu sur les nouvelles restrictions annoncées parJean Castexle 18 mars dernier pour seize départements. "Celles-ci sont équilibrées, logiques et de bon sens", dit-il avant d'affirmer : "Elles ne sont efficaces que si elles sont pleinement appliquées". Il a ensuite évoqué la situation sanitaire dans le Rhône, l'Aube et la Nièvre, trois territoires qui pourraient très prochainement être soumis à des mesures de freinages renforcées : "La situation épidémique est mauvaise et il nous faut agir, aller plus loin, là où le virus circule le plus, là où la dynamique générale est la plus forte, là où l'hôpital est le plus éprouvé", annonce Gabriel Attal. Ainsi, afin de prendre les décisions le plus rapidement possible, il a confié que "des concertations auront lieu cet après-midi pour faire passer ces départements sous régime renforcé", conclut-il.
Depuis quelques jours, il semblerait que l'épidémie de Covid-19 reparte à la hausse. En réanimation, les chiffres ne cessent de grimper avec 4 400 malades ce dimanche, plus de 4 550 ce lundi et 4 634 ce mardi. Des chiffres qui se rapprochent du pic de la seconde vague qui a eu lieu en novembre dernier. "L'épidémie s'accélère", a donc indiqué Gabriel Attal avant de mentionner "deux brèches". En effet, il a d'abord évoqué les rassemblements privés : "Nous demandons aux Français de ne pas recevoir chez eux de la famille et des amis", avant de revenir sur le travail. Selon ses propos, les entreprises n'ont pas suffisamment recours au télétravail. "Nous allons renforcer les contrôles et les sanctions pour des entreprises qui manifestement ne voudraient pas l'appliquer, avec une exigence toute particulière vis-à-vis des administrations, à la fois pour des raisons sanitaires, mais aussi pour des raisons d'exemplarité", a-t-il déclaré.
"Les engagements n'ont pas été tenus"
Lors de cette conférence de presse, Gabriel Attal est également revenu sur la campagne de vaccination. Au cœur de nombreuses critiques puisque beaucoup estiment que la vaccination n'est pas assez rapide, le porte-parole du gouvernement n'a pas hésité à envoyer un petit tacle à AstraZeneca. "Leur engagement concernant la livraison de doses n'a pas été tenu, c'est une situation totalement inacceptable", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "L'Union européenne ne sera pas le dindon de la farce de la vaccination". Pour rappel, l'exécutif espère pouvoir vacciner 30 millions de personnes d'ici le mois de juin.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités