Françoise Hardy : ce débat qui lui a totalement sapé le moral
Ce jeudi 8 avril, une proposition de loi pour la légalisation de l'euthanasie était examinée par les députés à l'Assemblée nationale. Un débat auquel a réagi Françoise Hardy dans C à Vous.
C'est un sujet qui est au cœur de l'actualité. Ce jeudi 8 avril, les députés examinent une proposition de loi visant à légaliser l'euthanasie en France pour les personnes qui souffrent d'une affection grave et incurable. Un projet des plus controversés, loin de faire l'unanimité et qui ne manque pas de diviser l'opinion publique. Alors que certains s'opposent fermement à la fin de vie assistée, d'autres militent activement pour le droit de mourir dans la dignité. Parmi ceux-là, des personnalités comme Françoise Hardy qui regrette "l'inhumanité" de la France sur ce plan là.
La chanteuse, dont le quotidien est rongé par la maladie, évoquait son désir de recourir à l'euthanasie dans le cas où sa santé venait à se dégrader davantage: "À partir d'un certain moment où il y a beaucoup trop de souffrance et où il n'y a aucun espoir, il faut abréger les souffrances. C'est la moindre des choses. C'est humain." avait-elle déclaré. "Quand mon état deviendra encore plus insupportable, je n'aurai, hélas, pas le soulagement de savoir que je peux me faire euthanasier. La France est inhumaine sur ce plan là" déplorait-elle encore dans les colonnes de Paris Match.
Françoise Hardy déçue par le gouvernement
Ce jeudi c'est dans C à Vous, que la mère de Thomas Dutronc a réagi, par téléphone,au débat de l'Assemblée nationale qui l'a beaucoup déçue : "Moi j'avais le moral à la perspective qu'enfin la France s'honore de légaliser l'euthanasie et depuis ce matin je n'ai plus du tout le moral" a-t-elle fait savoir avant de renouveller sa position en faveur de l'euthanasie : "Je suis pour l'euthanasie depuis l'âge de 15-16 ans (...) moi je pense que quand on est contres on est soit un obscurantiste catholique ou autre, soit parce que on a pas d'empathie, parce qu'on a a jamais rencontré dans sa vie de personnes qui souffrent et pour lesquelles on a rien d'autre à a faire que d'abréger ses souffrances." a-t-elle expliqué.
Si la star de 77 ans, confirme avoir songé à abréger ses souffrances, elle avoue qu'elle s'est retrouvée confrontée aux refus des médecins qui lui ont fait comprendre que cela était trop compliqué à envisager pour eux, "au risque de perdre leur activité". En conclusion, l'ex de Jacques Dutroncn'a pas manqué de rappeler à quel point elle était "extrêmement déçue" par le gouvernement.
Quelques jours auparavant sur le plateau du talk-show de France 5, c'est une autre personnalité qui plaidait en faveur de l'euthanasie, en la personne de Line Renaud. L'ancienne meneuse de revue avait déclaré : "On doit pouvoir mourir où l'on veut et quand on peut on ne décide pas pour nous". Des mots forts et engagés.
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