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Insolite et Faits divers

Finistère : un informaticien visé par 51 plaintes pour exercice illégal de la profession d'infirmier et huit pour agressions sexuelles

Finistère : un informaticien visé par 51 plaintes pour exercice illégal de la profession d'infirmier et huit pour agressions sexuelles En plus de 51 plaintes déposées contre lui pour exercice illégal de la profession d'infirmier, l'informaticien finistérien Nicolas Gonidec est accusé d'agression sexuelle par huit femmes. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.  L’informaticien, réalisateur connu dans le milieu culturel breton, et ancien conseiller municipal à la mairie de Quimper, Nicolas Gonidec, a été mis en examen et placé en détention provisoire pour "agressions sexuelles" et "exercice illégal de la profession d’infirmier" vendredi 10 décembre, indique France Bleu Breizh Izel. Depuis le mois de septembre, 51 plaintes ont été déposées contre lui pour exercice illégal de la profession d'infirmier. Nicolas Gonidec est également accusé par huit femmes d'agressions sexuelles entre 2015 et 2021. Les faits se sont produits à Quimper, Pluguffan, Brest, Saint Thois, Plougastel Daoulas, Fouesnant, Briec, Douarnenez et Erdern. Déjà condamné à trois ans de prison A l'issue de l'enquête du service de police judiciaire de Brest, Nicolas Gonidec a été placé en garde à vue ce mercredi 8 décembre et présenté au parquet de Quimper ce vendredi. Une information judiciaire a été ouverte. Le 12 octobre dernier, le faux infirmier avait déjà été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis après cinq premières plaintes, qui en ont donc amené d’autres. Lors de ce premier procès, Nicolas Gonidec avait expliqué : "Prélever le sang, c’est une obsession !" France Bleu Breizh Izel explique qu’il se faisait ainsi passer pour un infirmier pour pouvoir piquer des femmes à qui il proposait de participer à une pseudo-étude sur les réactions aux piqûres. Il les filmait et leur proposait parfois des séances de relaxation. Deux de ces cinq premières victimes expliquaient alors avoir été agressées sexuellement lors de ces séances.

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