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Insolite et Faits divers

Féminicide en Moselle : la justice et la police ont-elles été défaillantes ?

De la nuit du dimanche au lundi 24 mai, une jeune femme a été poignardée en pleine rue en Moselle. Son compagnon, auteur présumé du féminicide connu pour de nombreux faits de violence, purgeait une peine aménagée à domicile. Si le procureur a réfuté tout dysfonctionnement des services judiciaires, la victime avait pourtant déposé une plainte jamais transmis au parquet.  Stéphanie Di Vincenzo, 22 ans, a-t-elle été suffisamment protégée par la justice et par la police ? Cette jeune mère de famille est morte dans la nuit de dimanche à lundi 24 mai, à Hayange (Moselle). Le suspect, son conjoint, a été arrêté le même jour. Liridon B., 23 ans, de nationalité serbe, était déjà sous le coup de neuf condamnations, de faits de violence et délits routiers. Il était placé sous bracelet électronique depuis le 13 mai 2021. Pour le procureur, aucune erreur d'appréciation de la justice, puisque Liridon B. n'avait jamais été condamné pour violences conjugales. Une plainte classée sans suites "Nous n'avons pas une personne identifiée comme un mari violent, et je ne pense pas qu'on puisse parler d'un dysfonctionnement des services judiciaires dans cette affaire", a déclaré Christian Mercuri, procureur de Metz (Moselle). Pourtant, la victime avait déposé plainte contre son conjoint pour menaces de mort le 3 novembre dernier. Les enquêteurs n'avaient pas jugé les faits suffisamment graves pour les transmettre à la justice. Le suspect est toujours en garde à vue. Un rassemblement en hommage à Stéphanie Di Vincenzo est prévu le mercredi 26 mai.

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