EXCLU. Frank Leboeuf : "Je gagnais 130 000 euros par mois. C'était déjà honteux"
Le champion du monde retrace son parcours semé d'embûches dans son livre Y croire pour soi, aux éditions Le courrier du livre. Dans une interview accordée à Closer, il évoque sa vie et ses finances sans tabou.
Aujourd'hui retraité du football devenu comédien, Frank Leboeuf nous a fait vibrer durant le Mondial 1998. Sa carrière sportive lui a permis d'amasser beaucoup d'argent, comme il le raconte sans filtre pour Closer. Pour le champion, c'est un sujet dont il n'a pas à rougir, malgré le rapport complexé à l'argent qui existe en France. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il joue franc jeu !
"De Strasbourg à Chelsea, j'ai quadruplé mon salaire et c'est le club qui payait mes impôts, je gagnais 130 000 euros par mois. C'était déjà honteux par rapport à Michel Platini qui gagnait beaucoup moins. Avec cet argent, je me suis fait plaisir. J'ai construit une super maison avec piscine intérieure à Aix-en-Provence. Certains disaient que j'avais pris la grosse tête mais, pour moi, c'était juste de l'investissement. En France, c'est honteux de gagner de l'argent. Je n'ai aucun problème pour parler d'argent. Quand je suis parti jouer au Qatar, ce n'était pas pour ses dunes de sable, mais pour remplir mon compte en banque...", raconte ainsi Frank Leboeuf.
Frank Leboeuf : "Qui refuserait 40 millions d'euros ? Personne !"
Le salaire des footballeurs crée régulièrement la controverse dans notre pays, et là encore, Frank Leboeuf joue carte sur table. Si pour lui, un Mbappé ou un Messi n'ont pas à s'excuser d'être millionnaires, c'est du côté des instances footballistiques qu'il faudrait réguler.
Et de déclarer : "Bien sûr que les salaires sont justifiés. Ils ne sont pas arrivés avec une kalachnikov en menaçant les clubs ! En revanche, c'est peut-être aux clubs d'être plus raisonnables dans les transferts de joueurs... Qui refuserait 40 millions d'euros ? Personne ! Le foot rend fou. C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu rester dans ce milieu en devenant entraîneur. La nouvelle génération vit dans un monde parallèle, mais certains restent très éduqués avec une certaine valeur du respect face aux anciens."
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