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Éric Zemmour condamné pour ses propos sur les mineurs isolés : quelle est sa peine ?

Ce lundi 17 janvier, Éric Zemmour a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour ses propos tenus en novembre 2020 sur les mineurs isolés sur le plateau de CNews. L'année 2022, qu'il espère décisive, ne débute pas de la meilleure des manières pour Éric Zemmour. A la peine dans les sondages, critiqué de toutes parts pour ses derniers propos sur les enfants handicapés, le candidat d'extrême-droite doit également faire avec une condamnation judiciaire. Ce lundi 17 janvier, le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision concernant le polémiste jugé en novembre dernier pour ses propos sur les mineurs isolés. La justice a décidé de le condamner à une amende de 10.000 euros, conformément aux réquisitions. C'est en novembre 2020, à l'occasion d'un débat sur un attentat devant les locaux de Charlie Hebdo, sur le plateau de CNews qu'Éric Zemmour avait tenu ces propos condamnés par la justice. "Ils [les mineurs isolés, ndlr] n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent", avait alors déclaré celui qui n'était pas candidat à la présidentielle. Plusieurs associations antiracisme s'étaient constituées partie civile, ainsi qu'une vingtaine de conseils départementaux. L'audience s'est tenue le 17 novembre dernier, sans la présence d'Éric Zemmour. Ses avocats avaient alors déclaré que le futur candidat ne souhaitait pas que le tribunal se transforme en studio de télévision. Éric Zemmour : pourquoi ses avocats considèrent que cette condamnation n'a pas de sens D'un point de vue juridique, l'avocat d'Éric Zemmour a estimé que la citation à comparaître pour "complicité de provocation à la haine raciale" ne tenait pas. Selon lui, les mineurs isolés n'étant ni une race, ni une nation, ni une ethnie, son client ne pouvait donc pas répondre de ce chef d'accusation. Une position qu'il a martelée à la sortie de la salle d'audience, ce lundi 17 janvier, estimant que cette condamnation n'est pas "solidement argumentée juridiquement". De son côté, Éric Zemmour dénonce "une condamnation idéologique et stupide" dans un communiqué où il annonce également faire appel de cette condamnation. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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