Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin se clashent violemment en marge du Conseil des ministres
La tension monte au sein du gouvernement suite à la débâcle du parti La république en marche, ce dimanche 20 juin, lors du premier tour des élections régionales et départementales. Eric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, et Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, se sont violemment accrochés en marge du Conseil des ministres, ce mercredi 23 juin.
Les échanges ont été houleux, ce mercredi 23 juin, en marge du Conseil des ministres. En cause ? Les mauvais résultats des listes de la majorité présidentielle lors du premier tour des élections départementales et régionales, qui se sont déroulées ce dimanche 20 juin. Les deux ministres nordistes, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti se seraient violemment clashés à ce sujet. Assis côte à côte, les échanges ont été tendus entre le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux alors qu'ils attendaient l'arrivée d'Emmanuel Macron, comme l'explique Le Figaro.
Eric Dupond-Moretti aurait reproché à l'ancien maire de Tourcoing, candidat aux élections départementales, les propos qu'il aurait tenus sur France Inter, ce mardi 22 juin, au sujet de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et candidat aux régionales. "J'appelle sans difficulté à voter pour lui. C'est un ami, vous le savez, a-t-il indiqué avant de poursuivre, vous connaissez mon estime pour Xavier Bertrand, il a été récompensé pour son bilan." Gérald Darmanin n'a pas hésité ensuite à envoyer une pique à la liste LaREM de Laurent Pietraszewski, sur laquelle se trouvait Eric Dupond-Moretti, qui a été éliminée dès le premier tour de l'élection : "Je suis le seul ministre à avoir fait deux fois de suite, aux municipales et aux départementales, plus de 50 % des voix au premier tour. Sur notre canton, on fait six fois mieux que la liste Pietraszewski."
Qu'a dit Eric Dupond-Moretti à Gérald Darmanin ?
En marge du Conseil des ministres, le garde des Sceaux a tenu à éclaircir la situation avec Gérald Darmanin comme le rapporte BFM. "Si tes propos sont vrais, c'est une trahison de toutes les personnes qui ont fait campagne pendant des semaines. On ne te demande pas de trahir ton ami, c'est normal, mais tu ne peux pas marcher sur tes collègues. C'est pathétique", a lancé le célèbre avocat. Gérald Darmanin aurait alors rétorqué : "C'était une déformation de mes propos. Je n'ai pas dit ça. Mais oui j'ai gagné l'élection. Depuis quand on critique ceux qui gagnent des élections ?"
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