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Arts et People

Emmanuel Macron : un enfant interpelle innocemment le président sur sa “claque” en pleine cour de récré

En visite dans une école de la Somme ce jeudi 17 juin, Emmanuel Macron a été interpellé par un écolier. Le petit garçon voulait savoir comment allait le chef de l'Etat après la gifle qu'il a reçue. La vérité sort de la bouche des enfants... Et les questions que tout le monde se pose également ! Ce jeudi 17 juin, Emmanuel Macron participait à une visite symbolique dans la Somme. De passage à l'école de Poix-de-Picardie, le chef de l'Etat s'est offert un bain de foule avant de partager quelques moments avec les écoliers. Et parmi eux : un petit garçon a interpellé le président de la République avec une adorable question, comme l'ont dévoilé BFMTV et France Bleu. "Alors ça va la claque que tu t'es prise ?", l'a questionné le petit garçon, visiblement inquiet par la gifle qu'Emmanuel Macron a reçue lors d'un déplacement à Tain l'Hermitage il y a quelques jours. Un peu étonné par cette question, c'est avec humour que le chef de l'Etat lui a répondu et l'a rassuré. "Oh ben oui ça va, c'est pas agréable hein. Et c'est pas bien. Faut jamais faire ça même quand on est dans la cour", a expliqué Emmanuel Macron. Pour rappel, le président de la République avait été giflé le 8 juin dernier alors qu'il se trouvait dans la Drôme par Damien T. Interpellé, le jeune homme avait reconnu son geste face aux policiers. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à une peine de dix-huit mois de prison dont quatorze avec sursis. Cette gifle, "parfaitement inadmissible", est un "acte de violence délibérée", a soutenu le représentant du ministère public. Et si la majorité de la classe politique a condamné avec fermeté cette agression, Emmanuel Macron a préféré relativiser lors de plusieurs interviews. Emmanuel Macron a-t-il porté plainte ? "Ne faisons pas dire à cet acte imbécile et violent [la gifle] plus qu'il ne faut lui en faire dire, affirmait Emmanuel Macron sur l'antenne de BFMTV. Il faut relativiser et ne rien banaliser" mais "ce n'est pas grave de recevoir une gifle quand on va vers une foule". Pour le chef de l'Etat, "la vraie violence, ce n'est pas ça", mais plutôt celle subie par "les femmes qui meurent sous le coup de leur compagnon et de leur mari" car "il y a encore trop de féminicides contre lesquels nous nous battons avec force", ou par les maires qui "sont agressés". Dans le Dauphiné Libéré, il a dénoncé des "faits isolés", commis par "des individus ultra-violents" qui ne doivent pas, selon lui, "prendre possession du débat public" : "Je ne voudrais pas que des individus isolés ou des gens qui vont vers les extrêmes puissent, en quelque sorte, faire oublier le reste. Ils ne le méritent pas". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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