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Arts et People

Elle vient pour un examen de routine et repart amputée des quatre membres

Il y a 6 ans, Stéphanie, mère de famille, vivait un véritable cauchemar. Aujourd'hui amputée des quatre membres, elle raconte comment elle survit au quotidien. Stéphanie Pisciotta a 40 ans en 2015, lorsqu'elle se rend à la polyclinique de Nîmes pour un simple examen médical de routine. Mais tout ne se passe pas comme prévu, comme elle le raconte à nouveau dans les colonnes de Midi-Libre. Stéphanie contracte d'abord une maladie nosocomiale dans l'enceinte de l'établissement, qui lui nécrose les organes. Puis, très vite,son état s'aggrave à la suite d'une erreur médicale. "On m'a administré de la pénicilline alors que j'y suis allergique et que cela figurait dans mon dossier médical. C'est ma famille qui a alerté le corps médical sur le traitement", explique la mère de famille. Deux jours plus tard, Stéphanie se retrouve entre la vie et la mort, et sa famille n'a plus d'espoir. Une amputation inévitable et sept opérations chirurgicales Pour sauver Stéphanie, les médecins lui retirent alors une partie du système digestif. Durant cinq mois, elle doit supporter une poche. Mais le pire est à venir. Le sang ne circule plus correctement dans le corps de Stéphanie, et l'amputation est inévitable. On lui retire alors les deux mains et les deux jambes. Après ses sept opérations et des mois en réanimation, Stéphanie ne se laisse pas abattre. "Je tenais absolument à remarcher avec des prothèses. Je ne voulais pas du fauteuil", confie-t-elle aujourd'hui. Alors elle retourne vivre chez ses parents durant deux ans, et elle se cache. "J'avais honte." "J'ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail." Aujourd'hui, six ans après le drame, la maman de deux enfants continue de vivre une vie compliquée et difficile. Et ce malgré son incroyable détermination. "J'ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail. Je ne suis jamais retournée dans mon ancien domicile à Lunel-Viel et toute ma famille a été impactée", raconte-t-elle. Selon Midi-Libre, une procédure est toujours en cours contre la clinique. Mais, d'ores et déjà dédommagée par l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux, Stéphanie a pu acquérir sa propre maison et une voiture aménagée. La mère de famille souhaite créer une association pour sensibiliser les enfants aux différentes formes de handicap. Assistante maternelle de profession, Stephanie souhaite renouer le contact avec la petite enfance. "J'ai vraiment besoin de m'investir pour trouver un sens à ma vie. Je ne peux pas juste rester dans mon canapé. Mon handicap, j'ai décidé d'en faire ma force." Et pour cela, Stéphanie a besoin d'aide. Pour la contacter, laissez-lui un email : [email protected] Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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