Elle tue son enfant de 4 ans parce qu'il “était le diable”
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Infanticide diabolique Retrouvé mort sur la voie publique proche de Besançon (Doubs), un petit garçon de 4 ans a été tué par sa mère, qui était persuadée qu'il était le diable.
Retrouvé mort sur la voie publique proche de Besançon (Doubs), un petit garçon de 4 ans a été tué par sa mère, qui était persuadée qu'il était le diable.
Un nouveau cas d'infanticide dramatique. Un enfant de quatre ans est mort étranglé ce vendredi 19 novembre proche de la ville de Besançon, située dans le département du Doubs. Sa mère, qui a avoué l'avoir tué, a été internée aux urgences psychiatriques après avoir tenu un "discours mystique", selon le parquet local. C'est un collégien qui a trouvé le petit garçon sans vie dans un fossé, avant de signaler cette horreur à la gendarmerie de Corcondray, une petite ville frontalière à Besançon.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enfant présentait "des traces de traumatisme au niveau du visage, ainsi que des traces de strangulation", a déclaré aux médias le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, lors d'une conférence de presse. Tout de même pris en charge par les secours,le garçon de quatre ans est décédé dans la matinée, au CHU de Besançon. L'autopsie n'a laissé aucune place au doute : "un décès par asphyxie suite à une strangulation".
Elle a affirmé que son enfant était le diable
Et la mère de 35 ans était connue pour ses comportements étranges. La nuit avant le crime, elle s'était présentée chez plusieurs habitants du village avec l'enfant, qui était en pleurs, en pyjama et pieds nus, malgré le froid et le brouillard environnant. Son conjoint, qui est également le père de l'enfant, a logiquement été placé en garde à vue tandis que la mère, "au comportement particulièrement agité" a vu son état jugé "d'incompatible" avec une garde à vue.
Envoyée devant une psychiatre, la femme a tenu "des propos délirants, à connotation mystique, en affirmant que son enfant était le diable et qu'elle avait dû l'étrangler". Selon l'enquête de voisinage réalisée par la gendarmerie, aucun signalement de problèmes psychiatriques n'avait été enregistré concernant cette femme, décrite comme "joviale et impulsive" par ses voisins. Les psychiatres rendront leur verdict dans les prochaines semaines pour savoir si elle encourt des sanctions pénales ou un internement de longue durée.
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