Effroyable ! Une jeune homme piège son ami dans une grotte jusqu'à ce que mort s'ensuive
En Suisse, un jeune homme de 23 ans a été condamné à 20 ans de prison laissé mourir son ami. Il avait en effet enfermé ce dernier dans une grotte en bouchant la sortie avec des pierres, de la terre et des branches puis de l'avoir abandonné jusqu'à sa mort.
Un procès hors du commun s'est tenu cette semaine en Suisse. Un jeune homme de 23 ans était accusé d'avoir emmuré un camarade de 24 ans jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les faits remontent au 7 avril 2019. Ce jour-là, l'accusé a enfermé son ami dans une grotte du Bruggerberg, dans le comté d'Argovie, en bloquant l'entrée avec des pierres, des branches et de la terre. La victime est morte d'hypothermie dans les 16h à 24h, et son corps a été retrouvé par hasard près d'un an plus tard par des randonneurs. L'accusé avait déjà tenté d'assassiner sa victime le 31 mars 2019 lors d'une randonnée au Tessin, en le poussant dans une pente raide. Il s'en était finalement sorti avec des blessures légères.
Après son interpellation, l'homme avait avoué aux policiers le meurtre de son ami et n'avait même fourni de nombreux éléments sur le déroulement des faits. Mais lors de son procès, il a fait marche arrière, et s'est contenté de répéter "je ne sais pas" à la plupart des questions. Il n'a cependant pas nié avoir fait un feu devant la grotte après avoir bouché la sortie pour se griller un cervelas.
L'accusé souffre de problèmes psychiatriques
Depuis plusieurs années, le prévenu souffrait de problèmes psychiatriques. Nos confrères de 20 Minuten rapportent que devant la Cour il a déclaré: "Quelque chose ne va pas chez moi", ajoutant qu'il était "un loup solitaire". Un psychiatre a également décrit l'accusé comme disposant d'une intelligence inférieure à la moyenne, précisant qu'il souffre de troubles de la personnalité et d'un déficit de l'attention (TDAH), mais que sa responsabilité n'était pas diminuée. Ce jeudi 20 octobre l'accusé a finalement été condamné à 19 ans de prison. La justice a également ordonné une mesure thérapeutique, aussi appelée en Suisse «petit internement».