Double peine ! Laissée pour morte par son conjoint violent, elle doit maintenant payer ses lourdes dettes
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13 ans de relation toxique Celle qui est âgée de 44 ans aujourd'hui a vécu 13 ans avec le père de ses enfants, avant qu'il ne la laisse pour morte en décembre 2018.
Après avoir miraculeusement survécu à 59 coups de couteau infligés par son mari, une Toulousaine de 44 ans doit désormais payer les dettes de celui qui a tenté de l'assassiner.
Aurélie* a 44 ans et, en décembre 2018, elle survit par miracle à la tentative d'assassinat de son ex-conjoint et père de ses enfants. Ce jour d'hiver, il transperce son corps de 59 coups de couteau. Après trois mois d'hospitalisation, la mère de famille rentre chez elle et l'enquête avance. Son ex-compagnon vient tout juste d'être condamné à 25 ans de prison pour tentative d'assassinat. Mais, bien qu'elle pourrait se sentir libérée, Aurélie ne l'est pas vraiment. En effet, le cauchemar continue pour celle qui tente de remonter la pente.
Lorsqu'elle se met en couple avec son ex-compagnon, elle remarque vite qu'il a tendance à rentrer tard, puis à découcher à l'arrivée de leur deuxième enfant. Lorsqu'elle apprend qu'il a une maîtresse, les tensions montent dans le couple. Ils déménagent à Toulouse et Aurélie se persuade que ce nouveau départ leur fera du bien, mais elle se trompe. Lui reprend ses habitudes, comme le relate Le Figaro, et elle décide de faire de même avant de tout lui avouer. Alors il pirate son téléphone, la frappe, l'insulte. Il contrôle toutes ses dépenses et installe une caméra dans la chambre parentale. Ensemble, ils vont voir un imam qui donne raison à Aurélie. "Dès lors, il a arrêté de me parler. Mais son regard... Dans mes pensées, je me voyais sauter par la fenêtre avec mes enfants. Je savais qu'il allait me tuer. Donc j'ai choisi de partir", confie Aurélie. C'était en mars 2018.
59 coups de couteau, 32 000 euros de loyers impayés
Après 13 ans de relation toxique, la mère de famille ne gagne pas la paix pour autant. Son ex-compagnon la harcèle et la menace de mort. Elle porte plainte quelques jours après son départ du domicile. Mais en décembre, alors qu'il vient de se prendre un rappel à loi, l'homme débarque chez la mère de famille et lui assène près de 60 coups de couteau.
Aujourd'hui, le bailleur HLM de leur ancien logement réclame à Aurélie 32 000 euros de loyers impayés. Son ancien compagnon, placé en détention provisoire après la tentative d'assassinat, n'a jamais résilié la location de l'appartement ni payé les loyers. Aurélie, elle, avait bel et bien envoyé dès mars 2018 une lettre au bailleur afin de résilier son statut de cocontractante suite à sa rupture de concubinage. "J'ai ensuite eu des échanges par mail avec l'un des employés du bailleur qui confirme que tout est pris en compte", lance Aurélie. Leshuissiers devant sa porte sont-ils dus à une simple erreur administrative ? Les avocats d'Aurélie espèrent bien qu'il s'agit uniquement d'un dysfonctionnement interne du bailleur et que "tout va rentrer rapidement dans l'ordre".
*prénom d'emprunt
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