Disparition de Delphine Jubillar : nouveau coup dur pour son mari Cédric
Mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine, Cédric Jubillar vient de voir sa demande de remise en liberté à nouveau rejetée. Incarcéré depuis juin dernier, toutes ses demandes n'ont jamais été acceptées, tandis qu'il clame son innocence.
Nouveau coup dur pour Cédric Jubillar. En juin dernier, le mari de Delphine Jubillar était arrêté et incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses pour "meurtre aggravé". Toujours mis en examen dans cette affaire, le père de famille continue de clamer son innocence, et multiplie depuis plusieurs mois les demandes de remise en liberté. Mais alors que ses avocats considèrent que "le dossier est vide de charges", pour la justice, il ne fait aucun doute que c'est en prison que doit rester Cédric Jubillar. En effet, pour la troisième fois, la justice s'est opposée à la remise en liberté du mari de Delphine, lundi 22 novembre.
La première demande de Cédric Jubilar avait été rejetée en juillet dernier, tandis que la chambre de l'instruction considérait qu'il y avait assez d'éléments graves et concordants à son encontre pour justifier son maintien en détention. Ce nouveau rejet, intervient seulement quelques semaines après la première audition du père de famille par les juges d'instruction. Quatre heures durant lesquelles il s'est confié sur sa consommation de drogues, ses problèmes d'argent, mais aussi, sur l'éducation de ses enfants, blâmant son épouse Delphine de ne s'en être jamais occupée.
Une nouvelle audience le 3 décembre pour Cédric Jubillar
S'il a reconnu avoir mené de mort son épouse, qu'il soupçonne d'avoir eu"plusieurs amants", Cédric Jubillar continue de clamer son innocence, comme il l'a chuchoté à la presse lors de son audience en octobre dernier. Les enquêteurs eux, multiplient toujours les recherches pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar, alors que le mari de cette dernière sera de nouveau entendu le 3 décembre prochain sur le fond de l'affaire, par les juges d'instruction en charge du dossier. Et pour ses avocats, ce nouveau rejet d'une demande de remise en liberté, n'est qu'une façon de "gagner du temps", précise BFM.
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