Disparition de Delphine Jubillar : incroyable rebondissement dans l'enquête, son téléphone pourrait tout changer

Disparue depuis le 16 décembre 2020, Delphine Jubillar reste introuvable. Alors que son mari, Cédric, a été mis en examen pour meurtre, le téléphone portable de la jeune infirmière pourrait faire basculer l'enquête. Plus d'un an est passé depuis la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020... Si son mari, Cédric, a été mis en examen pour meurtre, il ne cesse de clamer son innocence. Alors que ce dernier doit être entendu le 12 mai 2022 par les juges d'instruction, le téléphone portable de sa femme pourrait tout changer. Comme l'a indiqué La Dépêche, les juges Audrey Assemat et Coralyne Chartier ont ordonné de nouvelles expertises sur le téléphone de la jeune infirmière, un Huawei P30 Pro. Introuvable depuis la disparition de Delphine Jubillar, celui-ci aurait borné une dernière fois dans un rayon de 2 kilomètres autour de leur domicile. Un élément à prendre en compte étant donné que la firme chinoise a assuré ces déclenchements "nécessitent forcément une action humaine et un déverrouillage de l'appareil." La nuit de sa disparition, le téléphone de Delphine Jubillar s'est déclenché à six reprises entre 00h07 et 6h52 afin d'ouvrir l'application WhatsApp, activer la caméra et surfer sur l'application. Si ces données ont pu être exploitées par Google, la justice cherche désormais à savoir si ces horodatages sont fiables. Et pour cause, la jeune infirmière aurait été agressée aux alentours de 23 heures. À 6h52, soit la dernière fois où son téléphone a été activé, son mari, Cédric Jubillar, se trouvait à leur domicile avec les gendarmes. Il est donc impossible que l'artisan-plaquiste ait manipulé le téléphone de sa femme à cette heure-ci. Une enquête qui avance difficilement Rare dans les médias, Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République de Toulouse, avait accepté de s'exprimer pour la première fois sur cette affaire en février dernier. En marge de sa conférence de presse sur le bilan de l'année passée, il avait ainsi déclaré : "Ce n'est pas la médiatisation de ce dossier qui justifie les moyens employés, c'est la recherche de vérité. Nous sommes face au décès présumé d'une jeune femme, il faut trouver le corps de Delphine Jubillar." Après que Cédric Jubillar se soit expliqué sur les aveux qu'il avait déclaré à son ancien co-détenu, Me Franck, l'une de ses avocates, avait lâché quant à elle : "On est un peu agacés, car tous les mois, on est obligés de se battre contre un nouveau scénario." Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités