Delphine Jubillar : un extrait édifiant de l'interrogatoire de son fils Louis révélé
L'un des avocats de Cédric Jubillar a répondu aux questions de "Femme actuelle". Il est revenu sur l'interrogatoire du fils du couple, Louis, dans lequel il assurait que ses parents se criaient souvent dessus.
Cédric Jubillar a été mis en examen pour "meurtre aggravé" sur sa femme, Delphine Jubillar, le 18 juin 2021, soit plus de six mois après sa disparition. S'il dort depuis en prison, il continue de nier toute implication dans la disparition de son épouse. Afin qu'il puisse être remis en liberté, ses avocats ont demandé une audience qui va avoir lieu mardi 6 juillet 2021. En attendant, ses représentants travaillent le dossier et comptent bien démonter "un par un tous les éléments avancés par le procureur de la République de Toulouse lors de sa conférence de presse". C'est en tout cas ce qu'a assuré un de ses avocats, Me Jean-Baptiste Alary, dans les colonnes de Femme Actuelle. Il a été interrogé sur les différents interrogatoires du fils aîné du couple, Louis, et a révélé une partie de ce qu'il a dit aux enquêteurs.
"Louis a été auditionné le 16 décembre 2020, le jour suivant la disparition de Delphine Jubillar, à 16h précises. Voici un extrait de la retranscription de cette audition dans le dossier : "Alors, parle-moi de la journée que tu as passée hier. Ça s'est bien passé ?"' demande le gendarme. 'Oui, il y avait maman et papa. Ils ne se sont pas disputés, ils parlaient bien, on a mangé, on a regardé la finale de La France a un incroyable talent et ils ont choisi le vainqueur, mais je ne l'ai pas entendu. Et après je suis allé au lit, et ils n'ont pas crié', répond Louis", a rapporté l'avocat. Une version qui a ensuite changé.
Comment la version du fils de Cédric Jubillar a-t-elle changé ?
"Plusieurs semaines après, en effet... Mais quelle est la compréhension de la chronologie d'un enfant de six ans ? C'est encore trop tôt pour lui. Quand il est auditionné plusieurs semaines après, il décrit effectivement que parfois ses parents se disputaient, qu'ils disaient des gros mots, des choses comme ça. Mais il est impossible de dire que c'était à ce moment-là. Et quand on voit les pressions qui ont été exercées par les gendarmes lors des gardes à vue... On l'a peut-être un peu influencé", a encore poursuivi l'homme de justice qui n'a pas voulu interroger le jeune garçon jugeant odieux de le prendre à partie et de faire de lui une preuve contre son père.
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