Delphine Jubillar : cette idée qui a germé dans la tête du maire de sa commune
En décembre dernier, Delphine Jubillar a disparu à Cagnac-les-Mines alors qu'elle était sortie promener ses chiens et demeure toujours introuvable. Ce qui a amené toutefois le maire de sa commune à réfléchir à un projet spécial.
Quand un drame inspire une idée. Depuis décembre dernier, Delphine Jubillar demeure introuvable alors qu'elle n'est pas revenue d'une promenade nocturne avec ses chiens à Cagnac-les-Mines. Une disparition pour laquelle personne n'a encore été mis en garde à vue, tant les éléments manquent pour inculper qui que ce soit, et que toutes les pistes, du départ volontaire à l'enlèvement en passant par le meurtre, sont explorées par les enquêteurs. Et tandis que le mystère reste entier, le maire de la commune a eu l'idée de mettre en place un dispositif de vidéosurveillance dans certains endroits de la ville.
"J'avoue qu'à la suite de ce qu'il s'est passé, je me pose la question, malgré le caractère habituellement paisible de notre village", explique Patrice Norkwoski au Journal d'Ici. Toutefois, le maire de Cagnac-les-Mines en est persuadé : des caméras de surveillance auraient pu être utiles pour l'enquête aujourd'hui. "Peut-être les enquêteurs auraient-ils pu obtenir quelques éléments supplémentaires si nous avions eu une ou deux caméras", a-t-il expliqué, tandis que ce projet n'a pas encore été approuvé. En attendant, il fait de son mieux pour faire régner le bien-être dans sa commune, et notamment "protéger" la famille de Delphine Jubillar, dont le mari Cédric est de retour dans la maison du couple, avec ses deux enfants.
La famille de Delphine Jubillar "se déchire"
Une situation quelque peu difficile, notamment au sein même de la famille de Delphine Jubillar qui"se déchire", tandis que les trois parties civiles différentes "se haïssent entre elles" dans cette affaire : "d'une part les amis que je représente, d'autre part les deux frères et la sœur, puis Cédric Jubillar, qui est tout seul." Des tensions qui seraient dues notamment au fait que "les deux frères et la sœur pensent qu'ils sont les seuls à être légitimes et à pouvoir parler pour Delphine", explique-t-il. Une mésentente qui ne daterait cependant pas d'aujourd'hui, "quand un drame survient dans une famille, beaucoup de choses remontent à la surface. Là, ils se déchirent encore plus", a conclu Philippe Pressecq.
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