Delphine Jubillar : ce nouvel endroit idéal pour se débarrasser d'un corps qui surgit dans l'enquête
Un endroit idéal pour enterrer le corps de Delphine Jubillar a été mis en avant par Actu Toulouse ce lundi 17 janvier. Celui-ci sera inspecté par les gendarmes.
Une nouvelle piste ? Delphine Jubillar est introuvable depuis plus d'un an. L'infirmière de 33 ans a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn et n'a donné aucun signe de vie depuis. L'enquête se poursuit et son époux, Cédric Jubillar, est mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint". Il est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis le 18 juin dernier et ne cesse de clamer son innocence. De nouvelles fouilles ont débuté ce lundi 17 janvier suite à des propos tenus par Cédric Jubillar qui, lors de son incarcération, aurait affirmé avoir enterré le corps de la jeune femme dans une ferme. Toutefois, selon les informations publiées par Actu Toulouse ce lundi 17 janvier, ce n'est pas le seul endroit à exploiter. En effet, le média explique qu'un "escadron de gendarmes mobiles est même venu en renfort afin de sonder et ratisser une zone qui semble particulièrement intéresser les enquêteurs". La zone en question ? "Une décharge sauvage, à l'abri des regards, située tout près du domicile de l'infirmière et de son époux", peut-on lire ensuite. De plus, il s'agit d'un lieu abandonné et facilement accessible. "Depuis des années, des riverains des environs ont pris l'habitude de se débarrasser discrètement de tout un tas d'objets. On peut ainsi y trouver des équipements d'électroménager usagés, des pneus, etc", est-il précisé. Alors qu'elle est située non loin du domicile des Jubillar et de la ferme, ces nouvelles recherches vont-elles permettre de découvrir ce qui est arrivé à l'infirmière de 33 ans ?
D'importants moyens. Pour ces fouilles, les enquêteurs ont fait appel à des experts. Il y a tout d'abord une "équipe de militaires de l'unité des fouilles opérationnelles spécialisées (FOS)" qui a été sollicitée. En effet, ils ont l'habitude de ce "type d'opérations pour rechercher des corps enfouis ou enterrés", explique le média. Il y a également des "experts scientifiques de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)" qui sont présents sur place. Une mobilisation très importante puisque les enquêteurs espèrent trouver le moindre indice permettant de découvrir ce qui est arrivé à Delphine Jubillar. Ainsi, une source proche a déclaré à Actu Toulouse que la décharge en question avait été déblayée par les services municipaux de Cagnac-les-Mines. Le but ? "Faire place nette afin que le régiment de génie parachutiste puisse quadriller la zone centimètre carré par centimètre carré", est-il précisé. Ces recherches vont durer plusieurs jours et Philippe Pressecq, l'un des avocats des proches de la disparue, a assuré qu'elles étaient indispensables. "Ça va faire pschitt. Mais les juges d'instruction sont face à leurs responsabilités. S'ils ne font pas ces recherches, ça leur sera reproché", dit-il d'abord. Il indique toutefois que si le corps de Delphine Jubillar se trouvait sur les lieux, il a pu être déplacé depuis. "Parce qu'il ne faut pas oublier que Cédric Jubillar est resté en liberté pendant six mois après la disparition de son épouse et il n'est pas invraisemblable de penser que le corps a pu être déplacé", a-t-il conclu.
Delphine Jubillar : pourquoi ses proches évoquent-ils une fausse piste ?
Alors que les recherches se poursuivent, les proches de Delphine Jubillar ont peur qu'il s'agisse d'une nouvelle fausse piste. "Je n'ai pas l'impression que ces fouilles-là pourront avoir des résultats probants", a d'abord indiqué Philippe Pressecq, l'avocat de la cousine de la jeune femme. Par la suite, il a assuré : "Nous sommes toujours dans des investigations nécessaires, mais qui sont liées aux provocations de Cédric Jubillar qui se plaît à distiller des informations, raconter des choses en sachant que ce sera répété". Principal suspect de cette affaire, Cédric Jubillar ne cesse de clamer son innocence. Ainsi, s'agit-il d'une manipulation de sa part ? Ces recherches vont-elles apporter des réponses ?
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