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Dans les Hauts-de-France, un prêtre propose des vidéos sur les réseaux sociaux pour apprendre à prier

À Dunkerque, le prêtre Matthieu Aine dispense des tutoriels de prières via Youtube et les réseaux sociaux. Une communication 2.0 qui casse les codes et avec laquelle il espère toucher la jeunesse. #IlsOntLaSolution Décor moderne en fond, lumières tamisées, Matthieu Aine s'adresse à la caméra. Ce prêtre qui officie à l'église Notre-Dame-du-Sacré-Coeur de Dunkerque, a quelque peu diversifié sa manière de fonctionner. Il dispense maintenant des parcours d'apprentissages pour savoir prier avec ferveur sur Internet, à côté de son activité. En se tournant vers les nouvelles plateformes de partage, il espère pouvoir parler à un public plus jeune qu'à l'accoutumée. En présence, il reçoit près de 600 fidèles aux quatre messes hebdomadaires qu'il dit depuis une vingtaine d'années. Mais à l'ère du numérique, il juge nécessaire de devoir s'adapter à ceux qui ne font pas la démarche spontanée de se rendre à l'église. "Il y a énormément de jeunes qui réagissent, donc cela veut dire que ce mode leur plaît", explique Matthieu Aine. Il n'investit pas seulement Youtube, mais également les autres réseaux sociaux. "On a fait une petite vidéo sur Instagram, c'est sûr qu'avec cela on touche un public qui est plus large que celui de nos paroisses", ajoute-t-il. Une agence de communication chrétienne derrière ce dispositif Pour réaliser ce déploiement en ligne, qui compte déja 200 inscrits, Matthieu Aine est accompagné par une agence financée par une communauté chrétienne. Elle fournit des contenus audiovisuels pour différents diocèses et c'est elle qui a mis à disposition un studio de tournage pour Matthieu.  Installée dans un ancien couvent, cette agence mise sur les des contenus dédiés aux réseaux sociaux, avec pour cible prioritaire : les jeunes. "De fait, ils sont devant leurs écrans, devant Instagram, devant Youtube, devant Facebook", détaille Frédéric Jamois directeur de l'agence. Entre produits Apple sur les bureaux et crucifix au mur, le ton est donné : pouvoir faire le lien entre l'église et des réseaux où les communautés chrétiennes sont peu présentes. "L'idée, c'était d'être présent sur ces plateformes pour être là où sont les jeunes" conclut Frédéric.

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