Cyberharcèlement : sur les réseaux sociaux, des internautes se font lyncher
Les réseaux sociaux sont un lieu de liberté qui peut également devenir le terrain de jeu des cyberharceleurs. Et le pire cauchemar de leurs victimes. Quelques témoignages permettent de mieux comprendre ce phénomène grandissant.
Des messages de haine envoyés à l’abri d’un écran. Des insultes proférées de façon anonyme à travers les réseaux sociaux. Le phénomène est massif. Les femmes et les minorités sont particulièrement visées. Maxime est victime depuis huit ans de cette violence en ligne. Un soir sur Twitter, il dénonce un compte d’extrême droite, raciste et homophobe. L’enfer commence pour lui avec des insultes sur son homosexualité, son physique, puis après des menaces de mort.
Le cyberharcèlement est désormais passible de sanction
Maxime a fini par déposer plainte et l’instruction est toujours en cours. Cachés derrière des pseudonymes, les harceleurs sont difficilement identifiables et pour les démasquer, les réseaux sociaux ne jouent pas toujours le jeu, en particulier Twitter. Le cyberharcèlement est désormais passible de sanction. Si la victime a plus de 15 ans, l’auteur des menaces encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.