Crise d’angoisse, somnambulisme... Iris Mittenaere se livre sur le revers de la notoriété
Une vie à être épiée. En devenant Miss France et Miss Univers, Iris Mittenaere ne s’attendait peut-être pas à être à ce point scrutée par le monde entier. Où qu’elle aille, quoi qu’elle fasse, la jeune femme de 31 ans est constamment prise en photo. C’en est devenu trop. A tel point que cela a des conséquences sur la santé mentale d’Iris Mittenaere. "Ça m’arrive d’avoir des crises d’angoisse quand je suis entourée de beaucoup de gens. Notamment quand les gens prennent des photos, derrière les vitres ou à cause de paparazzi", confie-t-elle dans la série-documentaire de Prime Video, Influence(s) - mise en ligne ce mercredi 28 février.
Et de renchérir : "On se rend pas compte mais en fait, tout le monde te prend en photo tout le temps, même avec le téléphone un peu caché et tu as des photos de toi qui sortent que tu n’avais même pas anticipé." Avec les réseaux sociaux, ce phénomène a empiré. Iris Mittenaere a pu découvrir des images d’elle dans toutes les situations possibles et imaginables.
Iris Mittenaere : "Ils sont partout et tu deviens fou"
Mais le pire reste sans doute l’irruption incessante des paparazzi dans son quotidien. "Tu sors de l’avion, ils sont là. Tu te promènes dans la rue, ils sont derrière un arbre. Ils sont partout et tu deviens un peu fou", s’agace la fiancée de Diego El Glaoui. Si bien qu’elle ne se sent "jamais en sécurité", pas même lorsqu’elle est chez elle, seule. "Ça va jusque dans ta chambre, dans ton lit. Tout me rattrape au moment où je ferme les yeux", explique-t-elle, touchante.
Les nuits ne sont pas paisibles pour Iris Mittenaere. Lorsqu’elle ferme les yeux, elle ne voit que "les flashs qui [l’]aveuglent". "C’est les photographes qui sont devant, derrière moi, sur les côtés. C’est les cris, les gens cachés. Cette angoisse d’être prise en photo, elle me provoque vraiment des crises de somnambulisme", révèle-t-elle. Et de détailler : "Je me mets à chercher des vêtements partout, à essayer de me couvrir, à hurler, à leur demander d’arrêter de me prendre en photo. Je me fais poursuivre partout, même jusque dans mon lit."
Iris Mittenaere : "On ne prend jamais en compte qui tu es vraiment"
Et c’est sans parler de ces moments où Iris Mittenaere a besoin d’être seule, loin de toutes photographies. C’était le cas par exemple lors d’un festival. Iris Mittenaere venait tout juste d’apprendre le décès de sa grand-mère. "J’étais vraiment en détresse", se souvient-elle, en larmes. Sauf que des passants voulaient absolument faire un selfie avec elle. Et elle comprend leur motivation. "Eux, ils se disent : ‘On va peut-être pas la recroiser, il faut qu’on immortalise ce moment-là’", analyse-t-elle. Surtout, elle a beaucoup de mal à leur refuser cette intention. "J’ai besoin de leur rendre au maximum parce que je suis hyper reconnaissante de tout ce que je vis grâce à eux. Je ne me sentirais pas de leur dire non", rapporte l’intéressée.
Sauf qu’au même moment, elle doit aussi faire face à ses propres sentiments. "Toi tu as l’impression qu’on ne prend jamais en compte qui tu es vraiment et que peu importe la situation que tu vis, tu ne seras jamais que ce que tu représentes pour les gens (...) C’est dur à vivre", déplore-t-elle. D’autant que c’est récurrent. A partir du moment où Iris Mittenaere sort de chez elle, elle n’a plus le droit d’être triste ou en colère. Elle n’a plus le droit que de sourire. Show must go on… mais à quel prix ?