Coupures d'électricité : les transports en commun continueront-ils à circuler ?

Alors que des coupures ponctuelles de courant risquent d'être déclenchées durant l'hiver, les réseaux de transports en commun pourraient être affectés par cette situation sur l'ensemble du territoire. Face à la crise énergétique qui menace actuellement la France, et plus globalement l'Europe, le gouvernement a confirmé que des coupures de courant ponctuelles pourraient être déclenchées, en cas de tension sur le réseau électrique cet hiver. Toutefois, ces arrêts temporaires, qui seront planifiés à l'avance dans des zones du territoire bien définies, ne devraient pas bouleverser le quotidien des Français. Cependant, les coupures d'électricité risquent tout de même d'impacter de nombreux appareils cet hiver, au premier rang desquels on peut citer les transports en commun. Par conséquent, le trafic pourrait bien être ponctuellement pertubé. Comme l'a expliqué BFMTV lundi 5 décembre 2022, l'alimentation des gares, des passages à niveau, ou bien encore des signalisations, risque d'être touchée par ces coupures de courant intempestives. En revanche, aucune inquiétude en ce qui concerne les trains eux-mêmes, étant donné que ces derniers sont alimentés par un réseau électrique indépendant. Malgré cela, le gouvernement a d'ors et déjà annoncé que "la circulation des trains sera suspendue en cas de coupure". Cette décision a été prise dans le but d'éviter que des passagers se retrouvent bloqués durant deux heures en pleine voie, à cause d'un défaut de signalisation. Coupures d'électricité : le métro parisien ne sera pas impacté pendant les horaires de délestage En ce qui concerne les transports en commun, la circulation sera variable précise BFMTV. Si jamais certains réseaux ne disposent pas de "la capacité effective à faire circuler sur l'intégralité de leur parcours, pendant des horaires de délestage, des trains de banlieue, des métros ou des tramways", alors la circulation pourrait être tout simplement interrompue. En revanche, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a assuré que le métro parisien ne sera pas concerné par ce problème, étant donné qu'il dispose de "son propre réseau d'électricité".