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Coupe du monde de rugby 2023 : enquête ouverte sur la gestion du comité d'organisation

Le parquet national financier (PNF) a confirmé mercredi qu'une enquête a été ouverte début octobre pour favoritisme, trafic d'influence et corruption concernant la gestion du groupement d'intérêt public (GIP) France-2023, chargé d'organiser la Coupe du monde de rugby en France. Le rugby français dans la tourmente. Une enquête préliminaire a été ouverte début octobre sur la gestion du groupement d'intérêt public (GIP) France-2023, chargé d'organiser la Coupe du monde de rugby, a indiqué mercredi 9 novembre le parquet national financier (PNF), confirmant une information de l'Équipe. Une perquisition était en cours dans la matinée au siège du GIP France-2023, a par ailleurs indiqué le comité d'organisation. Le PNF a confirmé mener des perquisitions à différents endroits. L'enquête a été ouverte pour favoritisme, trafic d'influence, corruption et tout autre délit connexe, à la suite d'un signalement conjoint de l'inspection générale des finances et de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche. Les investigations ont été confiées à la Section de recherches de Paris. Selon l'Équipe, "l'enquête pénale s'intéresse à ces possibles frais personnels supportés par le GIP 2023, à certains marchés passés et aussi à de présumées irrégularités liées à la billetterie de la Coupe du monde 2023". Fin juin, le quotidien sportif avait publié une longue enquête relatant le mal-être au travail dû à "un management par la terreur" de l'ex-directeur général Claude Atcher. "Pratiques managériales alarmantes" Immédiatement après, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra avait demandé la saisine de l'Inspection du travail ainsi que du comité d'éthique du GIP, dans lequel la Fédération française de rugby (FFR) est majoritaire (plus de 60 %) et l'État minoritaire.  La remise du rapport du comité d'éthique cet été, faisant état de "pratiques managériales alarmantes", avait conduit début septembre le ministère des Sports, de concert avec la FFR et le Comité olympique français, qui siège aussi au GIP, à mettre à pied à titre conservatoire Claude Atcher dans l'attente de l'enquête de l'Inspection du travail. Il a finalement été destitué de son poste de directeur général du comité d'organisation le 11 octobre, à moins d'un an du coup d'envoi de la compétition.  Par ailleurs, une mission conjointe de l'Inspection générale des finances et de l'Inspection générale de l'enseignement supérieur et de la recherche travaille depuis cet été pour, notamment, "analyser l'existence d'éventuels manquements à la probité économique et financière ou de conflits d'intérêts" au sein du GIP.  Selon le ministère des Sports, "le signalement a été fait par les deux inspections sur la base" de leur rapport intermédiaire. Les deux services continuent de travailler. Avec AFP

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