Commandant Cousteau : sa petite-fille Alexandra revient à demi-mot sur la guerre judiciaire avec sa veuve
Dans les colonnes de Paris Match, Alexandra Cousteau revient à demi-mot sur la longue bataille judiciaire à laquelle elle a fait face à la mort de son grand-père Jacques-Yves Cousteau pour notamment perpétuer son héritage et redonner ses lettres de noblesse à son bateau, la Calypso.
De son grand-père, Alexandra Cousteau ne garde pas que le nom. Son titre de "petite-fille de", se traduit aujourd'hui par sa passion pour les océans, nourrie pendant des années par le commandant Jacques-Yves Cousteau, qui a fait de la mer sa demeure, une passion transmise à sa petite-fille à la mort de son père, Philippe, "fils préféré"du commandant disparu en 1979. Alors pour perpétuer l'héritage de son grand-père, cette "amoureuse de l'océan" a fondé l'initiative OCEANS 2050, une mission de restauration de la faune marine, et s'était donnée pour mission à sa mort en 1997 de sauver la Calypso, qui avait fait naufrage en 1996. En vain.
En effet, à la mort de Jacques-Yves Cousteau, Alexandra Cousteau, son oncle Jean-Michel et la famille se heurtent à Francine Cousteau, née Triplet, la veuve du commandant. "Pendant une période, j'ai essayé de sauver la "Calypso"... Affaire très compliquée, remplie de batailles judiciaires sur lesquelles je ne veux pas revenir, pour ne pas avoir à affronter un procès", confie ainsi la mère de famille de 45 ans dans les colonnes de Paris Match, en kiosque jeudi 20 mai. Après avoir passé un certain temps à flot dans le port autonome de Marseille, La Calypso avait été remorquée vers le bassin des chalutiers du Musée maritime de La Rochelle le 7 juin 1998, où un chantier rochelais avait commencé une restauration. Mais les différends entre Francine Cousteau et Jean-Michel Cousteau au sujet de l'héritage du commandant s'étaient traduits par une longue série d'actions juridiques avaient conclu à un arrêt des travaux et la mise du bateau sous bâche, qui a subi un incendie en 2017.
Alexandra Cousteau "marquée" par "une profonde tristesse"
"Marquée" par les longues batailles judiciaires qui ont marquées sa famille, Alexandra Cousteau confie avoir en elle "une profonde tristesse" laissée par ces "années perdues", tandis qu'aujourd'hui, "introduire le fameux bonnet rouge sur une de ses images" pourrait "avoir des conséquences juridiques". Toutefois, la petite-fille de Jacques-Yves Cousteau garde un héritage bien plus grand que ses biens et son image. "J'avais appris l'émerveillement aux côtés de mon grand-père. [...] Après sa mort, personne ne s'adressait à moi comme "Alexandra", j'étais la "petite-fille de"... J'avais 20 ans, j'étais fière d'être une Cousteau, mais ça ne me plaisait pas d'être simplement réduite à cela", explique-t-elle, reconnaissant aujourd'hui que sa "propre contribution est reconnue en tant que telle".
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