Chrysoula Zacharopoulou : la secrétaire d'Etat visée par deux plaintes pour viol
La secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou fait l'objet de deux plaintes pour viols, révèle Marianne ce 22 juin, d'après le Parquet de Paris. Les deux plaignantes sont d'anciennes patientes de cette gynécologue de profession, une enquête est en cours.
Après les accusations d'agressions sexuelles et de viols portées contre les ministres Gérald Darmanin et Damien Abad, réélus dans leurs circonscriptions ce 12 juin, un autre membre du gouvernement d'Elisabeth Borne se trouve mis en cause. Comme le révèle Marianne, appuyé par Franceinfo ce 22 juin, il s'agit de la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou, visée par deux plaintes pour viol déposées le 25 mai et le 16 juin derniers. Gynécologue de profession, la secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux aurait agressé deux de ses patientes dans le cadre de son activité. Des détails confirmés à Franceinfo par le parquet de Paris.
Une enquête a été ouverte le 27 mai, après le dépôt de la première plainte par l'une des victimes présumées, qui affirme avoir subi une pénétration non consentie lors d'un examen gynécologique pratiqué par Chrysoula Zacharopoulou. La brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) est chargée des investigations qui devront "déterminer si les faits sont susceptibles de tomber sous le coup d'une qualification pénale", cite Marianne. La seconde plainte a été déposée au parquet de Paris et dénonce des faits similaires sur "une femme majeure" datés de 2016, explique une source du magazine hebdomadaire. Contacté par la presse, Matignon n'a pour l'heure souhaité faire aucun commentaire.
Chrysoula Zacharopoulou dirigée par un chercheur controversé
Une affaire supplémentaire pour le gouvernement, d'autant plus suivie que Chrysoula Zacharopoulou avait en janvier dernier porté, en tant que députée LREM, un projet visant à lutter contre l'endométriose, avant de rejoindre les rangs de l'exécutif. Cette dernière, députée du Parlement européen de 2019 à 2022, officiait à l'hôpital Trousseau et à l'hôpital Tenon de Paris. Une troublante coïncidence veut que son directeur, le professeur Emile Daraï, a également été accusé de viols et violences gynécologiques par 25 patientes. Ce dernier, depuis écarté de la profession, s'est défendu de tout geste à "connotation sexuelle" et fait l'objet d'une information judiciaire, rappelle Franceinfo.