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Arts et People

Cédric Jubillar : ces méthodes drastiques des gendarmes qui en disent long sur leur conviction

Dans une interview accordée au site Actu Toulouse ce vendredi 23 juillet, l'avocat de Cédric Jubillar a évoqué les méthodes drastiques des gendarmes enquêtant sur la disparition de Delphine Jubillar. Placé à l'isolement au sein de la maison d'arrêt de Seysses et mis en examen pour le meurtre présumé de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar ne connaît aucun répit. Les enquêteurs semblent convaincus de sa culpabilité, si bien que son avocat, Maître Jean-Baptiste Alary, dénonce des méthodes qu'il juge drastiques. Pour lui, son client est le "coupable idéal" aux yeux de la justice. "Il l'était dès le départ", a-t-il affirmé auprès du site régional Actu Toulouse ce vendredi 23 juillet. "Il a été immédiatement géolocalisé, une puce a été placée sous sa voiture, il a été mis sur écoute", a énoncé le conseil. Et d'ajouter : "Jusque-là, on ne criait pas à l'acharnement de l'accusation, car c'était normal qu'ils se posent des questions. Mais voyant qu'ils n'arrivaient pas à trouver de preuves, pourquoi n'ont-ils rien cherché d'autre ?" Maître Jean-Baptiste Alary déplore l'incarcération de l'artisan, un homme pointé du doigt "sans une once de preuve, sur la base d'indices qui ne sont ni graves, ni concordants, mais fabriqués de toute pièce." Pour atteindre Cédric Jubillar, les gendarmes auraient même, selon l'avocat, "broyé psychologiquement sa mère." Il estime ainsi que son client a été injustement mis en cause. "La justice n'aimant pas le vide, cela devenait humiliant tant pour la section de recherches que pour le parquet, de ne pas arriver à offrir un coupable au public qui n'attendait que ça." Pire encore, Maître Jean-Baptiste Alary confie que les enquêteurs auraient été prêts à "fabriquer quelques preuve" dans le but de trouver un dénouement à l'affaire Delphine Jubillar le plus rapidement possible. Disparition de Delphine Jubillar : quelles autres hypothèses restent possibles ? Car, pour lui, la thèse du rôdeur demeure possible, bien que l'accusation privilégie celle de l'homicide conjugal. Et ce, notamment en raison d'une voiture suspecte qui aurait été aperçue à proximité du domicile de Delphine et Cédric Jubillar. Maître Jean-Baptiste Alary n'exclut pas non plus la possibilité d'une vengeance, exercée par la compagne de l'amant de l'infirmière. Et pour cause, l'alibi de celle-ci n'aurait pas été vérifié par les enquêteurs. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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