Calogero : pourquoi le chanteur a douté de sa légitimité après l'attentat de Nice
Sur le plateau de 50' inside ce samedi 24 avril, Calogero s'est souvenu avec sincérité et émotion de son concert après l'attentat de Nice. Sur le moment, le chanteur a douté de sa légitimité.
Une chanson comme un hommage. Le 14 juillet 2017, un an après l'attentat de Nice durant lequel 86 ont perdu la vie, le chanteur est monté sur scène à la demande des familles des victimes. Derrière son piano, il avait chanté son titre Feux d'artifice avec difficulté, avant de fondre en larmes. Un moment inoubliable pour le chanteur, qui s'en est souvenu dans 50' inside ce samedi 24 avril. "C'est un moment particulier, celui où les chansons vous échappent. On m'appelle et on me dit : 'Ce serait bien de venir chanter cette chanson en hommage aux victimes', a raconté l'auteur-compositeur et interprète sur TF1. C'était comme un devoir pour moi de le faire. Quand je me suis retrouvé sur scène, je crois que je ne mesurais pas la gravité du moment : la ville était barricadée." Et à l'époque, Calogero a douté de sa légitimité.
"Quand j'ai fait les premières notes de piano, je me suis dit : 'Mais qu'est-ce que tu es en train de faire ? Quelle légitimité tu as à chanter cette chanson comme ça devant les familles ?, a confié Calogero sur TF1. Et puis, finalement, je l'ai faite." Sur scène, le chanteur n'a pas réussi à retenir ses larmes en regardant les familles des victimes de cet attentat. "Quand il y a des moments comme ça, il faut juste savoir être au rendez-vous, c'est ça que j'ai voulu faire", a conclu l'artiste, encore bouleversé par cette performance particulière. Dans les colonnes de France 3, il racontait déjà ce trop-plein d'émotions. "Chaque couplet, chaque refrain, était une épreuve. Je n'étais pas prêt à recevoir en pleine tête une telle charge émotionnelle", assurait-il.
Calogero : "C'est notre rôle d'artiste de donner du bonheur aux gens"
"Les attentats en France ont commencé au moment où j'achevais ma tournée pour Les Feux d'artifice. C'était tellement horrible pour moi que je ne voulais pas forcément traduire cela en chanson. J'ai donc fait le contraire. J'ai ajouté de la gaieté et de la pêche à mes chansons", continuait Calogero, l'auteur de la chanson qu'il a interprétée à Nice. Pour lui, ce tube est une véritable "déclaration d'amour à la musique". "Elle a ce côté tout bête, tout simple, de certaines chansons de Michel Berger ou de France Gall. Je rêvais d'un tube comme ça, qui pouvait être reçu juste en faisant du bien, continuait-il dans les colonnes du Parisien. C'est notre rôle d'artiste de donner du bonheur aux gens." Sa prestation ce soir-là s'était terminée dans les larmes et sous des applaudissements fournis.
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