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Arts et People

“C'est le mental” : cet indice qui ne trompe pas sur la capacité de Cédric Jubillar à tenir contre vents et marées

Le Parisien a dévoilé en exclusivité les conclusions du rapport d'expertise psychiatrique de Cédric Jubillar suite à deux sessions organisées avec un expert en juillet et octobre 2021. Il y est notamment question de force mentale... Nouvelles révélations. Une fois n'est pas coutume, c'est du Parisien et du journaliste Ronan Folgoas - qui a écrit un livre à ce sujet - que viennent les nouveaux éléments dans le dossier Jubillar. Delphine Jubillar a disparu à l'âge de 33 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Depuis juin 2021, son mari Cédric Jubillar, avec qui elle était en instance de divorce, est emprisonné à la maison d'arrêt de Seysses après avoir été mis en examen pour meurtre sur conjoint. Sans corps et sans scène de crime cependant, le mari de la disparue reste présumé innocent. Selon nos confrères, les résultats de deux entretiens entre Cédric Jubillar et un expert psychiatrique - le premier ayant eu lieu en juillet 2021 et le deuxième en octobre 2021 - ont été ajoutés au dossier le 4 avril dernier. Grâce à ces entretiens, il est possible d'avoir un meilleur aperçu de l'état d'esprit de l'artisan peintre plaquiste, qui a notamment parlé des difficultés qu'il a éprouvées en prison, mais aussi de certaines choses qui ont été beaucoup plus faciles que prévues. C'est notamment le cas de son sevrage de cannabis, dont le principe actife est le THC. Cédric Jubillar a reconnu lors du premier entretien que c'est un grand fumeur de joints et qu'il fumait habituellement entre "dix et vingt-cinq joints par jour". Pourtant l'arrêt forcé qu'il a subi après avoir été incarcéré ne lui a vraisemblablement pas posé de soucis, ou c'est en tout cas ce qu'il a déclaré auprès de l'expert psychiatrique qui s'est penché sur la question. Cédric Jubillar a un mental d'acier "Depuis que je suis ici, pas de manque de THC, tout se passe dans la tête. Il faut se fixer des objectifs, c'est le mental, il faut garder la tête haute...". Le sevrage se serait donc très bien passé si l'on en croit les propos du détenu, qui estime que tout se joue dans la tête. Bien que sa force mentale s'applique ici à une addiction purement chimique, il reste que ce sevrage forcé qui s'est déroulé sans accrocs pour Cédric Jubillar est une preuve de ce dont il est capable lorsqu'il a une idée en tête. Lors de ces entretiens, le principal suspect a également employé quelques tournures de phrases malheureuses voire totalement hallucinantes qui ne l'aideront pas à convaincre le grand public de son innocence... Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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