Brigitte Macron : cette question intime très gênante qu'elle a exigé qu'on lui pose au JT de TF1
En janvier dernier, Jacques Legros a interrogé Brigitte Macron sur une rumeur persistante. Pointé du doigt, le journaliste assure que la Première dame lui a demandé d'évoquer le sujet.
Une rumeur à laquelle elle a voulu couper court. Le 12 janvier dernier, Brigitte Macron était invitée sur le plateau du JT de 13 heures de TF1 pour lancer officiellement l'opération Pièces jaunes. L'occasion pour la Première dame d'évoquer sa relation avec Emmanuel Macron, de répondre à des propos polémiques mais aussi de revenir sur une rumeur persistante selon laquelle elle serait née homme. A l'époque, des internautes s'étaient étonnés que Jacques Legros lui pose ce genre de question. Mais quelques mois plus tard, le journaliste a expliqué les coulisses de cette interview. "Il y a eu cette histoire de 'née homme, etc'. Il y avait aussi cette histoire de 'j'emmerde les non vaccinés' dans la presse. Ça faisait quand même quelques sujets d'actualité, que je devais aborder", a-t-il raconté auprès de Télépro.
"Je me suis arraché la bouche à dire ça. Mais c'était d'un commun accord avec elle. Parce que j'estime que le journaliste, ce n'est pas forcément touiller la m*rde. On me l'a beaucoup reproché", a ajouté le journaliste. Auprès de Gala, Jacques Legros a expliqué ne rien regretter de cette interview particulièrement scrutée. "Je ferais la même chose. On a fait ça en toute confiance, en toute sincérité, d'un commun accord et je le referais de la même façon", a ajouté celui qui s'est payé Jean-Pierre Pernaut. Mais pour lui, évoquer cette rumeur en particulier n'a pas été une chose aisée. "Quand je lui ai reparlé de la rumeur qui faisait qu'elle était née homme, le fait d'être devant l'épouse du président de la République, j'avoue que ça n'est pas sorti spontanément, s'est-il souvenu. Il a fallu que je serre les poings. Mais ça c'est bien passé."
Brigitte Macron : "Ça m'a permis de me rendre compte de ce que je veux pour les mineurs"
"Vous n'imaginez pas les lettres d'insultes et de haine que j'ai reçues à mon tour, pour avoir osé traiter de la sorte l'épouse du président de la République", a enfin regretté Jacques Legros. Sur TF1 il y a quelques mois, Brigitte Macron n'avait donc pas évité de répondre à cette rumeur qui faisait le buzz sur les réseaux sociaux. "Oui je vais porter plainte mais c'est un petit peu long, expliquait alors l'épouse d'Emmanuel Macron. Il faut les captures d'écran, il faut l'intégralité des propos rapportés sur ce contenu en particulier. J'ai mis 5 jours et demi à tout retracer avec des avocats qui sont rompus à l'exercice." Être la cible de rumeurs infondées a permis à Brigitte Macron de se rendre compte de choses très importantes. "Bien évidemment, c'est un mensonge", avait-elle ajouté, fermement, sur le plateau du journal télévisé.
"Mais ça m'a permis de me rendre compte de ce que je veux pour les mineurs", a-t-elle poursuivi. Ce qu'elle souhaite désormais ? "Je demande qu'on fasse attention en ayant pas de réseaux sociaux avant 13 ans. Je demande qu'on ait enfin des modérateurs qui parlent français, je demande qu'on puisse enlever, lorsqu'on est un mineur un contenu extrêmement rapidement". Le 18 février dernier, Brigitte Macron a assigné devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur internet ces fausses informations. Les trois enfants de Brigitte Macron ainsi que son frère s'étaient joints à cette assignation notamment pour des faits d'atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité, violation du droit à l'image. Une audience a eu lieu le 15 juin dernier.