news-details
Insolite et Faits divers

Aux États-Unis, le niveau du lac Mead baisse et de sales histoires ressortent

Les eaux qui s’évaporent du lac Mead dévoilent un passé trouble : les pires méthodes de la pègre locale. Celle qui régnait sur Las Vegas et ses casinos dans les années 60 et 70. Au milieu des poissons asphyxiés et de quelques carcasses de voitures, émergent des restes humains. L’eau descend si vite, 30 centimètres par semaine, que les autorités en sont à leur quatrième découverte macabre depuis le mois de mai. Avec des similitudes. Certains de ces ossements ont été retrouvés dans des fûts métalliques, en partie rongés par la rouille mais jusque-là restés dans les profondeurs. Les enquêtes ne font que commencer mais la police du Nevada et les gérants du Musée de la mafia sont formels. Mettre les gêneurs dans des bidons pour les jeter à l’eau ou les abandonner en plein milieu du désert, de préférence avec une balle dans la tête, ça fait partie des méthodes de l’époque. Le lac Mead devient peu-à-peu une gigantesque scène de crime, comme un cimetière des règlements de comptes. Comme la population locale aime bien les paris, les spéculations sur vont bon train. Parmi les noms qui circulent, il y a l’homme de confiance de "Lefty" Rosenthal. Il était le représentant de la mafia de Chicago à Las Vegas, incarné par Robert de Niro dans le film Casino. Il y a aussi Jimmy Hoffa, le puissant patron du syndicat des camionneurs, figurant sur la liste des suspects pourl’assassinat de John Kennedy. Et au rythme où cela va, le lac Mead pourrait encore révéler d’autres cadavres. C’est en tout cas ce que prédisent les autorités locales.   En Suisse aussi Plus près de chez nous en Suisse, dans le canton du Valais, le retrait du glacier Chessjen a mis au jour l’épave d’un avion et deux corps à l’intérieur. Ils étaient enfouis depuis plus de 50 ans. La police locale parle de plus de 300 personnes disparues ces dernières décennies dans la région qui pourraient être ainsi retrouvées. Mais évidemment, aucun lien entre elles comme dans notre "lac du crime" aux États-Unis. Les auteurs n’imaginaient pas que de fortes chaleurs et une sécheresse historique allaient un jour révéler leurs méfaits. Sauf peut-être l’un d’entre eux. Cynique, il aurait confié à son avocat vouloir s’investir dans le "contrôle du climat". Histoire de s'assurer que le lac reste à un niveau suffisant pour conserver les traces de ses assassinats.

You can share this post!