Attentats du 13 novembre : Salah Abdeslam a livré sa version des faits
En France, le mercredi 30 mars était une journée importante pour les victimes des attentats du 13 novembre 2015. Salah Abdeslam était interrogé sur les préparatifs des actes de ce funeste jour. Le seul survivant du commando jihadiste est brièvement sorti du silence pour livrer sa vérité. Lorsqu’il se lève pour débuter sa prise de parole, le terroriste a donné le ton de sa journée : "Je souhaite faire usage de mon droit au silence", rapporte Éric Pelletier, journaliste France Télévisions. Deux heures de questions ont suivi, restées sans réponse.
Une volonté de ne pas actionner son gilet
Une avocate de partie civile lui a fait face. Il a alors accepté de livrer sa vérité sur le gilet explosif qu’il n’a pas actionné et abandonné après les attentats. Une question centrale dans le procès pour savoir s’il a fait ou non défection. Selon lui, il a renoncé, non par lâcheté ou par peur, mais parce qu’il le voulait, a-t-il insisté. Pourtant, un expert appelé à la barre a ensuite indiqué que son engin n’était pas en état de fonctionner, la faute à un fil défectueux.