"Assimilation" ou "trahison" : Jamel Debbouze répond aux critiques sur les prénoms de ses enfants, Léon et Lila
Face à Audrey Crespo-Mara, ce dimanche 3 juillet, Jamel Debbouze a défendu son choix de prénommer les deux enfants qu'il a eus avec Mélissa Theuriau, Léon et Lila.
Depuis janvier 2007, Jamel Debbouze file le parfait amour avec Mélissa Theuriau, la journaliste rencontrée lors d'un festival. Un an plus tard, l'humoriste lui passait la bague au doigt. La jeune femme était alors enceinte de leur premier enfant, un petit garçon prénommé Léon qui a vu le jour en décembre 2008. En septembre 2011, le couple devient parents pour la seconde fois avec la naissance de la petite Lila. Invité ce dimanche 3 juillet de Sept à huit, Jamel Debbouze a répondu aux questions d'Audrey Crespo-Mara qui est notamment revenue sur certaines critiques formulées autour des prénoms des enfants de l'humoriste et de la journaliste.
"Le choix des prénoms de vos enfants, certains l'ont vu comme une preuve d'assimilation, d'autres comme une trahison. Vous comprenez ?", lui demande la femme de Thierry Ardisson. "Moi, je suis profondément Français. Corps et âme. Je comprends que l'opinion publique a son avis et qu'elle dit ce qu'elle veut, quand elle veut, au moment où elle doit le dire. Après, quand d'autres en font le commerce pour nous diviser ou pour nous monter les uns contre les autres, c'est ridicule. Je ne rentre pas là-dedans du tout. Ce que j'ai fait à travers ça, c'est juste aimer ma femme et créer une famille. Je suis né en France. Je suis Français. Et c'est la résultante de tout ça", lui répond Jamel Debbouze.
Jamel Debbouze : "Je suis convaincu que la France n'est pas raciste"
Jamel Debbouze a ensuite fait part de son optimisme sur l'état de la France et a notamment évoqué la dernière campagne présidentielle. "J'ai l'impression qu'on progresse, estime l'humoriste. C'est très très lent, c'est très subtile mais on progresse. Après, j'ai le sentiment qu'on fait le commerce de tout ce qui n'avance pas et de tout ce qui ne progresse pas. Et nous opposer fait vendre. Les dernières présidentielles, on avait l'impression qu'un Français sur deux était raciste, parce qu'ils ont voté Marine Le Pen. Mais moi, je suis convaincu que la France n'est pas raciste. C'était un vote de misère."