Assassinat de Samuel Paty : l’enquête révèle l’engrenage du drame
C’est l’histoire d’un engrenage. Tout commence le 5 octobre 2020. Samuel Paty donne un cours sur la liberté d’expression. Il présente alors des caricatures de Mahomet. Quelques jours plus tard, le père d’une élève publie une vidéo sur internet. Il accuse Samuel Paty de blasphème. On apprendra par la suite que sa fille n’avait même pas assisté au cours. À 700 kilomètres de là, à Nîmes (Gard), une jeune femme radicalisée repère la vidéo et la partage avec l’un des membres de son groupe de discussion.
15 personnes mises en examen
Un jeune tchétchène d’origine russe, Abdoullakh Anzorov, l’interroge sur la véracité des faits. L’homme contacte un autre groupe de discussion crypté. Plusieurs membres du groupe auraient alors proposé de l’aider. Ils vont notamment accompagner le terroriste pour acheter un couteau. Une fois armé, Abdoullakh Anzorov cherche l’enseignant. Il parle alors à des collégiens. Ils sont soupçonnés d’avoir désigné le professeur à son meurtrier. Au total, 15 personnes sont mises en examen.