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Arts et People

Assassinat de Narumi : ses cris glaçants ont réveillé tout l'immeuble, l'accusé évoque des ébats sexuels

Le procès de Nicolas Zepeda, principal accusé dans la disparition et possible meurtre de Narumi Kurosaki, s'est ouvert le 29 mars. Plus de cinq ans après les faits, il prétend que les cris effrayants entendus par les voisins de la victime étaient liés à son plaisir... Hantés à vie. Dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, peu après 3 heures du matin, ils sont plusieurs étudiants à avoir entendu des cris dans leur résidence universitaire. Le Parisien cite les adjectifs employés, tous plus forts les uns que les autres. "Glaçants, effrayants, de terreur, comme dans un film d'horreur où une femme est tuée, comme si quelqu'un se faisait assassiner". Des descriptions à glacer le sang qui ont notamment été faites lors du procès de Nicolas Zepeda qui se tient en ce moment à la cour d'assisses de Besançon, afin de déterminer le rôle de ce jeune chilien dans la disparition et le possible meurtre de son ex petite-amie, Narumi Kurosaki. Si l'absence de corps complique l'enquête, il n'y a aucun doute sur le fait que quelque-chose d'effroyable s'est bien passé cette fameuse nuit de décembre. Cinq ans après les faits, les témoins ne se souviennent que trop bien de ce qu'ils ont entendu. Adrien, un étudiant en Staps, se remémore des "cris qui allaient crescendo, jusqu'à un dernier long râle, qui me glace le sang. J'avais l'impression que quelqu'un n'arrivait plus à produire le moindre son". Nabil, autre étudiant, est le seul à être sorti dans le couloir pour voir ce qu'il se passait soulignent nos confrères du Parisien. "En plus de ces cris glaçants, ça faisait aussi comme si quelque chose qui tapait contre les murs". Pourquoi aucun des témoins n'a cependant appelé les secours ou cherché à savoir ce qu'il se passait réellement ? Plusieurs raisons expliquent cela. Pour Adrien, il s'agissait avant tout de la peur, bien qu'il ait exprimé le regret de n'avoir prévenu personne. Pour Nabil, c'est parce que les cris se sont tus une fois qu'il est sorti dans le couloir que le jeune homme a décidé de ne pas prévenir la police. Avant même la nuit fatidique, des locataires de la résidence étudiante avaient bien remarqué la présence d'un individu "louche". Des témoins ont reconnu l'ex petit-ami de Narumi Kurosaki Cette personne aurait été vue le 2 décembre 2016 dans les couloirs, non seulement par Rachel, mais aussi par Nadia. Lors de l'audience, quand l'avocat des parties civiles a demandé à Nicolas Zepeda d'enlever son masque, Nadia a d'ailleurs réalisé qu'il s'agissait bien de l'homme croisé dans sa résidence. "Mais oui, bien sûr, c'est lui. C'est un visage que je n'oublierai jamais" cite Le Parisien. Là où plusieurs témoins ont entendu des hurlements glaçants, le principal suspect semble pourtant de son côté avoir entendu des cris de plaisir. Il explique que Narumi aurait fait preuve de "manifestations démonstratives" lors de leur activité sexuelle le soir du 4 au 5 décembre, après que les exes soient revenus du restaurant. Une explication difficilement compatible avec les bruits de pure terreur décrits par les autres témoins... Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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