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Arts et People

Affaire Béatrice Bowé : ces détails abominables des souffrances endurées par la victime 

Personne n'a oublié l'affaire judiciaire qui a ébranlé la petite ville de Durrenbach, près de Strasbourg, en 2017. L'assassinat d'une veuve de 60 ans morte dans d'abominables souffrances. Ce samedi 26 novembre, TFX diffuse un nouveau numéro de son magazine phare, Chroniques criminelles, à partir de 21h05. Les équipes de Karine Ferri se replongent pour l'occasion dans un meurtre sordide déjà vieux de cinq ans survenu en Alsace. L'affaire en question prend pour cadre la paisible ville de Durrenbach, commune du Bas-Rhin à environ 44km au nord de Strasbourg, jusqu'alors surtout connue pour sa Nuit européenne de la chauve-souris. Le 6 avril 2017, les pompiers reçoivent un appel pour affronter les flammes qui consument la maison de Béatrice Bowé, une veuve de 60 ans a priori sans histoire. Sur place, les soldats du feu découvrant un spectacle macabre. Le corps de la propriétaire des lieux gît à même le sol, transpercé de 36 coups de couteau, les cheveux scalpés et la peau de son visage découpée. Une scène que n'oserait pas mettre en scène le plus sadique des réalisateurs de film d'horreur. Un vent d'effroi souffle du jour au lendemain sur Durrenbach. Avec son caractère bien trempée et son implication dans le club de football de la ville, Béatrice Bowé était aimée de tous. Le déchaînement de violence dont a été victime la jeune retraitée invite rapidement les enquêteurs à écarter la piste d'un cambriolage qui aurait très mal tourné. Une certitude cependant : l'agresseur avait une dent contre Béatrice Bowé. Une vendetta à l'alsacienne dirigée contre celle qu'on surnommait "Mamie Foot" ? Sans doute. Certes, mais qui ? Et pourquoi ? Les yeux se tourneront plus tard vers Aline Arth, une jeune coiffeuse de 39 ans reconnue reconnue coupable d'avoir assassiné sa belle-mère et condamnée à une peine de prison de 18 ans devant la cour d'assises de Strasbourg, un geste dont se défendra l'accusée face aux juges. A la barre, les témoins persistent et signent : la jeune femme a bel et bien sauvagement assassiné Béatrice à l'aide d'une arme blanche, avant de laisser son corps sans vie dans un couloir de sa maison le long de la route de Woerth, à la sortie de Durrenbach. Cet enfant dont personne ne parle dans l'affaire Béatrice Bowé L'attitude suspecte d'Aline Arth et le témoignage de la dernière personne à avoir vu la victime en vie inciteront les juges à rendre leur verdict. Une décision dont a aussitôt fait appel l'avocat de l'accusée, Me Aachour, conduisant à un second passage au tribunal de Colmar, en octobre 2021. Au cours de cette nouvelle audience, les juges décident finalement de suivre les réquisitions de l'avocat général. Aline Arth sort cette fois du tribunal avec une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa belle-mère, soit deux ans de plus qu'en première instance. "J'envisageais pas de construire quelque chose de durable avec elle", confiait le fils de la victime dans les colonnes des Dernières Nouvelles d'Alsace, l'an dernier. Le paysagiste avait d'autant moins l'intention de s'engager avec Aline Arth que Béatrice Bowé l'avait exhorté à ne plus fréquenter cette jeune femme divorcée et mère de deux enfants. De sa relation avec l'assassin de sa mère naîtrait pourtant une fillette dont le père n'a jamais voulu entendre parler, selon les DNA.

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